Au Bénin le chef de l’Etat a promulgué le 16 février dernier, la loi sur l’hygiène publique. Selon l’ancien ministre de l’environnement Luc Gnacadja, l’objectif de cette loi est « de préserver et de promouvoir la santé des populations en légiférant en matière d’hygiène sur les voies publiques, dans les habitations, les bâtiments publics, dans les installations industrielles et commerciales, mais aussi en matière de gestion de l’eau et de denrées alimentaires, et puis largement en matière du milieu naturel autrement dit de l’environnement ». C’est du moins ce qu’il a confié à la radio allemande Deutsche Welle.
Avec la dernière rigueur
L’ancien ministre du régime Kérékou pense qu’il faudra maintenant faire un travail de sensibilisation et continuer par former les personnes chargés d’appliquer la loi. Il faut par ailleurs leur donner les « moyens de les appliquer effectivement et que les sanctions qui ne sont pas simples…puissent être effectivement appliquées ». Il se réfère aux amendes de 5 millions de Fcfa, et des peines de 3 ans de prison. Luc Gnacadja pense donc que les fautes doivent être « sanctionnées avec la dernière rigueur ».
Rappelons que le nouvel arsenal juridique réprime l’abandon sur les voies et places publiques de tout objet, que ce soit une boîte de conserve, des poissons ou des détruits d’épaves ou encore des objets en matières plastiques qui peuvent altérer la propreté de ces lieux. Ceux qui jetteront aussi des cadavres d’animaux, des ordures ménagères ou des dépouilles de toute nature sur les voies publiques subiront également les rigueurs de la nouvelle loi. Des dispositions du texte réprime également les personnes qui se lavent ou lavent leurs ustensiles, les engins, le linge, les véhicules et autres sur les voies et places publiques.
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