« Nous avons une doctrine de sécurité intérieure, vous pouvez lire toutes les raisons pour lesquelles les armes nucléaires sont utilisées. Donc, si c’est une menace existentielle pour notre pays, alors elles peuvent être utilisées conformément à notre doctrine » avait affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Une menace à peine voilée de l’utilisation de l’arme nucléaire, menace déjà évoquée par le président russe Vladimir Poutine, avant le début de son offensive en Ukraine.
L’OTAN a mis en garde mercredi contre un risque de confrontation nucléaire entre Moscou et l’Occident. « La Russie devrait mettre un terme à cette dangereuse rhétorique irresponsable sur le nucléaire… Mais qu’il n’y ait aucun doute sur notre volonté de protéger et de défendre nos alliés contre toute menace à tout moment… La Russie doit comprendre qu’elle ne peut jamais gagner une guerre nucléaire… L’OTAN ne fait pas partie du conflit (…) elle fournit un soutien à l’Ukraine mais ne fait pas partie du conflit… L’OTAN n’enverra pas de troupes en Ukraine… Il est extrêmement important d’apporter un soutien à l’Ukraine et nous intensifions nos efforts. Mais en même temps, il est également extrêmement important d’empêcher que ce conflit ne devienne une guerre à part entière entre l’OTAN et Russie. » a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg à la veille du sommet extraordinaire de l’OTAN prévu à Bruxelles, en Belgique.
« Je pense que la menace d’une guerre nucléaire est un bluff. C’est une chose d’être un meurtrier. C’en est une autre de se suicider. Chaque utilisation d’armes nucléaires signifie la fin pour toutes les parties, pas seulement pour la personne qui les utilise » avait quant à lui déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur la probabilité d’utilisation d’une arme nucléaire par la Russie.
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