Au Bénin, les élections législatives sont prévues pour janvier 2023. La Liste électorale informatisée (Lei) devant servir lors de ce scrutin est en cours d’élaboration. Seulement elle éveille des appréhensions. Dans un entretien accordé à la webradio Crystal News, Joël Atayi Guèdègbé, explique que la liste électorale « constitue la pierre angulaire de toute élection. Sa qualité dépend en partie de la fiabilité d’une élection ».
Il s’agit d’être exigeant, ferme et de rester confiant…
Il faut donc rester optimiste tout en étant « vigilant » puisqu’il s’agit « d’un organe administratif qui le réalise, donc un organe sous le contrôle de l’exécutif » . Pour cet acteur de la société civile, il n’y a donc pas d’a priori à avoir. Il s’agit d’être exigeant, ferme et de rester confiant sur l’intégrité de ce qui se fait, et sur sa qualité. Il revient aux partis politiques de veiller fondamentalement à la bonne réalisation de la Lei, a-t-il poursuivi. En ce qui concerne l’affichage des listes, il souhaite que cela se fasse dans des conditions optimales.
C’est à dire que les listes affichées soient moins exposées aux intempéries, plus grandes et plus accessibles notamment. Le président de l’Ong Nouvelle Ethique a par ailleurs abordé la question du code électoral. Pour lui, il n’est pas urgent de le modifier à l’heure actuelle. «Je ne suis pas de ceux qui vont à la modification des textes électoraux à la veille des élections…Le protocole additionnel de la Cedeao par rapport à la bonne gouvernance dit qu’on ne modifie pas les textes six mois avant les élections s’il n’y a pas consensus » rappelle l’acteur de la société civile. Il reconnaît avoir dénoncé en son temps cette disposition de 10% comme score national avant d’accéder au partage des voix lors des législatives, mais tout le monde semble s’en accommoder actuellement. « Il ne s’agit donc pas d’être plus royaliste que le roi »‘ souligne t-il.
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