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Bénin : Talon «a reconnu la faiblesse du pouvoir d’achat» des travailleurs, selon Chadaré

Les négociations gouvernement-syndicats ont eu lieu ce mardi 26 avril 2022 au Palais de la Marina de Cotonou sous la direction du Président de la République, Patrice Talon. Au terme des échanges entre les deux parties, le gouvernement a annoncé aux syndicalistes l’augmentation du SMIG de 30%. C’est l’un des points retenus à la fin de ces échanges entre l’exécutif et les trois organisations syndicales les plus représentatives à savoir la Confédération Syndicales des Travailleurs du Bénin (CSTB), la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin) et la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin). Le Salaire minimum interprofessionnel Garanti passe donc de 40.000 francs à 52.000 francs.

Reçu sur Frissons radio ce mercredi 27 avril 2022, le Secrétaire général de la COSI-Bénin, Noël Chadaré a déclaré que «les travailleurs ont plusieurs attentes » mais «le gouvernement a exprimé quelques inquiétudes». Selon le premier responsable de la Cosi-Bénin, « les travailleurs attendaient qu’on dise à partir de tel mois vous aurez telle augmentation».  Mais par rapport à l’augmentation du SMIG à 30%, il a affirmé que «ce n’est pas encore ça».

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 Noël Chadaré a fait savoir qu’au cours de la séance d’échange entre le gouvernement et les responsables syndicaux , « le Chef de l’Etat  a vraiment reconnu la faiblesse du pouvoir d’achat » des travailleurs et « c’est ça qui l’a poussé à prendre l’initiative mais il se heurte à une situation, aux chocs endogènes et exogènes». Le responsable de la Confédération syndicale se désole que «le reste, c’est qu’il a dit qu’il aurait une cagnotte». «Nous ne connaissons pas la cagnotte » a-t-il laissé entendre.

 Le Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes a précisé que le Président Patrice Talon «a exprimé les inquiétudes» et qu’«avec cette guerre en Ukraine, on ne sait pas demain combien va coûter le gas-oil, l’essence».  Noël Chadaré a fait remarquer qu’«on a vu un gouvernement, un chef d’Etat embarrassé, un peu prudent» et «il a dit qu’on va attendre peut-être novembre en espérant qu’on aura traversé l’orage ».

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