Au Bénin, Patrice Talon a créé par décret une cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations à la présidence de la République. Cette cellule est dirigée par un comité de supervision qui a à sa tête Pascal Iréné Koupaki, le Secrétaire général de la présidence de la République. Les noms des autres membres sont connus depuis peu. Il s’agit de Nounagnon Aristide Djidjoho (secrétaire général adjoint de la présidence de la République), Johannes Dagnon, coordonnateur du Bureau d’analyse et d’investigation, Claude Cocou Olympio, coordonnateur de la cellule juridique de la présidence de la République et Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement.
Apprécier les rapports sur les plaintes et dénonciations enregistrées et analysées par la cellule
Les activités de la cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations sont menées en collaboration avec le Bureau d’Analyse et d’Investigation sous le supervision du comité de supervision. Le comité de supervision a pour rôle d’apprécier les rapports sur les plaintes et dénonciations enregistrées et analysées par la cellule, de saisir les corps spécialisés de justice et de police sur la base des conclusions des rapports de la cellule et du Bureau d’analyse et d’investigation.
Les attributions du comité s’étendent aussi à l’instruction régulière des dossiers de plaintes et de dénonciations, et à la transparence des procédures de sanctions des faits répréhensibles. Il devra également initier toute fiche ou communication à l’attention de Patrice Talon et présenter un rapport semestriel sur les résultats obtenus grâce au dispositif. Il s’agit bien entendu du dispositif central d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations encore appelé « cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations ».
Laisser un commentaire