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Bénin : »Plus de 120 milliards de francs Cfa » décaissés par le gouvernement

Depuis la rencontre du Président de la République, Patrice Talon avec la Confédération Syndicales des Travailleurs du Bénin (CSTB), la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin) et la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin) le mardi 26 avril 2022 au Palais de la Marina de Cotonou, les réactions fusent de toutes parts par rapport à ce qui est obtenu lors de la séance d’échange. La dernière en date est celle du Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji.  Reçu le mercredi 27 avril 2022 sur Radio Bénin, le porte-parole du gouvernement a affirmé qu’il faut se satisfaire des points d’accord entre le gouvernement et les représentants des travailleurs . Il s’est inscrit en faux contre ceux qui pensent que la séance a accouché d’une souris.

Le Secrétaire général adjoint du gouvernement a fait savoir qu’«il ne faut du tout pas penser que la séance aura accouché d’une souris ». En réalité, selon Wilfried Léandre Houngbédji, «en faisant l’annonce en décembre personne ne voyait venir le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Lequel conflit depuis qu’il est intervenu à laisser de chambouler tout dans le monde, de déséquilibrer les économies ». Il a déclaré que les mesures prises tout récemment par le gouvernement c’est-à- dire lors du conseil des ministres du mercredi 23 mars 2022 «pour juguler cette crise née du conflit russo-ukrainienne» ont «déjà coûté à l’Etat plus de 120 milliards de francs CFA ».

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Wilfried Léandre Houngbédji a laissé donc entendre que «s’il n’y a pas eu ce conflit, tout était en route pour que effectivement, dans un délai assez proche, la décision » de la revalorisation des salaires «soit mise en œuvre». «Mais voilà que ce conflit est là et couvre le monde d’une chape d’incertitude. Tant que ce conflit dure, il est difficile de faire des choix et de les assumer tout de suite» a-t-il précisé. C’est la raison même, selon le porte-parole du gouvernement, «pour laquelle par grand centre de responsabilité, le gouvernement n’est pas allé jusqu’à dire bon voilà formellement ce que nous avons prévu pour mettre dans cette revalorisation ».

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