Condamnée à 20 ans de prison en décembre 2021 pour « complicité d’actes terroristes », Reckya Madougou séjourne toujours dans les geôles de son pays. L’ancienne ministre de la justice n’est plus libre de ses mouvements depuis plus d’un an, elle, dont le dossier de candidature à la présidentielle de 2021 a été rejeté faute de parrainage. Madougou était candidate du parti « Les Démocrates », un parti d’opposition actuellement dirigé par l’ancien député Eric Houndété.
« Nous ne devons pas démissionner »
Ce dernier était le jeudi dernier à Abomey-Calavi dans le cadre d’une tournée nationale initiée par sa formation politique. Son premier vice-président était quant à lui à Kandi dans le département de l’Alibori. L’homme a notamment parlé de Mme Madougou, et surtout de son état d’esprit. « Elle a le moral haut. Nous ne devons pas démissionner. Et c’est pour ça que le LD a décidé d’aller aux élections. C’est une élection de tous les enjeux pour 2026 » a déclaré Nourénou Atchadé selon les propos rapportés par le journal l’Evènement Précis.
Pour rappel, Reckya Madougou avait été arrêtée en mars 2021 alors qu’elle sortait d’un meeting politique à Porto-Novo. Elle sera ensuite présentée au procureur spécial de la Criet qui lui reproche de financer des opérations destinées à saboter le scrutin. Après la Criet, elle est ramenée à Cotonou pour être auditionnée. Sa résidence sera perquisitionnée. C’était le début de la descente aux enfers pour l’ancienne ministre de Yayi.
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