Alors que la France de Macron a maille Ă partir avec plusieurs pays en Afrique dont le Mali et la Centrafrique, de nouveaux problèmes se pointent Ă l’horizon. Il y a quelques jours, en Afrique du sud, des centaines de militants ont assiĂ©gĂ© l’ambassade de France pour rĂ©clamer le dĂ©part du pays de l’Afrique. Le cortège Ă©tait conduit par le tonitruant Julius Malema qui a dressĂ© un bilan sombre de l’hexagone en Afrique.
Pour les manifestants, la France s’enrichit sur le dos de l’Afrique. « Vous avez tuĂ© beaucoup de gens en Afrique, pourquoi avez-vous si peur aujourd’hui? » a scandĂ© M. Malema qui a exigĂ© de rencontrer un reprĂ©sentant de l’ambassade. « La France a ses sales petits doigts encore profondĂ©ment enfoncĂ©s dans ses anciennes colonies françaises. Les pays africains ne peuvent pas respirer » a affirmĂ© Ă l’AFP Leigh-Ann Mathys, une porte-parole du parti de Malema. Des accusations dĂ©menties Ă demi-mot par l’ambassadeur de France, AurĂ©lien Lechevallier : « Nous sommes les amis des nations africaines »
L’Afrique anglophone après les francophones ?
La particularitĂ© de la situation reste le fait que l’Afrique anglophone ne s’Ă©tait jusque-lĂ pas mĂªlĂ©e aux tensions entre la France et ses anciennes colonies. En pleine tension avec le Mali, ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’hexagone. Pour rappel, le pays de GoĂ¯ta a enclenchĂ© un bras de fer avec la France depuis quelques mois après des propos dĂ©placĂ©s des autoritĂ©s françaises. Depuis, la CEDEAO a littĂ©ralement choisi le camp de la France, mettant au ban la nation ouest-africaine. Un embargo sĂ©vère a Ă©tĂ© mis en place par les autoritĂ©s de la sous-rĂ©gion au mĂ©pris des règles de la communautĂ©. Une dĂ©cision judiciaire a mĂªme contredit l’initiative, et demandĂ© le rĂ©tablissement des relations entre les pays et le Mali, jusque-lĂ sans succès.
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