Sous la présidence Trump, les Etats-Unis avaient unilatéralement quitté l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Il est « désastreux » aimait dire le milliardaire Républicain. Quand Joe Biden est arrivé au pouvoir, il a décidé d’œuvrer très rapidement à la résurrection de cet accord. Le 26 juillet 2022, un projet de compromis a été soumis aux parties signataires par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, Le coordinateur pour le dossier du nucléaire iranien a souhaité que celles-ci prennent langue pour en discuter et l’accepter et éviter ainsi « dangereuse crise ».
Des sanctions qui visent "six entités facilitant les transactions illicites liées au pétrole iranien"
Après avoir examiné ce projet de compromis, l’Iran indiquait hier lundi son optimisme quant à la reprise des négociations. Dans la même journée, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient infliger des sanctions au pétrole iranien. Ces sanctions visent « six entités facilitant les transactions illicites liées au pétrole iranien ». Téhéran a réagi ce mardi matin, critiquant ces nouvelles mesures punitives. Selon le chef de la diplomatie iranienne Nasser Kanani, le pays de Joe Biden, ne « cesse de prendre des initiatives stériles et destructrices même au moment où des efforts sont en cours pour reprendre les négociations visant à relancer l’accord ».
Biden poursuit la politique "ratée" de Donald Trump
C’est du moins ce qu’indique ce haut responsable dans un communiqué. Il ajoute que son pays ne restera pas indifférent à ces nouvelles sanctions. Il y aura une « riposte ferme et immédiat » promet Nasser Kanani tout en assurant que le gouvernement iranien fera tout ce qui est nécessaire pour « neutraliser les éventuels effets négatifs (de ces sanctions sur) le commerce du pays ». Pour le diplomate, le président américain ne fait que « poursuivre (la politique) ratée » de Donald Trump, et tente même de l’ «élargir ».