Près de sept mois après le démarrage de l’offensive les combats se poursuivent inlassablement avec des lourdes pertes. Dans les médias occidentaux depuis plusieurs jours, on parle très souvent des échecs de l’armée de Poutine. Dans ce contexte, le chef du Kremlin a prononcé un discours dans lequel il a décrété une « mobilisation partielle » des Russes et a menacé l’Occident. Ce discours du numéro un russe a fait réagir un général à la retraite qui a affirmé que les USA vont riposter si les forces russes utilisaient des armes nucléaires en Ukraine.
Le numéro un russe a prononcé un discours tôt ce matin alors que depuis quelques jours plusieurs médias évoquent une possible défaite des forces russes. Sur un ton grave, le président Poutine s’est adressé à ses concitoyens et a appelé à une mobilisation partielle. Il n’a pas manqué de préciser dans son discours que son pays utilisera tous « les moyens nécessaires » si sa sécurité était menacée. Un discours mal vu en Occident et particulièrement aux Etats-Unis de Joe Biden. Le lieutenant général à la retraite Ben Hodges a réagi sur le sujet.
Si le haut gradé américain reconnait très peu probable le fait que M Poutine ordonne une frappe nucléaire en Ukraine, il a tenu à préciser que si cela devait arriver, le numéro un américain va réagir promptement. C’est ce que rapporte le DailyMail ce mercredi 21 Septembre. Pour ce général qui s’est confié à MailOnline, Poutine « sait que les États-Unis devront réagir si la Russie utilise une arme nucléaire ». A l’en croire, les USA pourraient envisager de « détruire la flotte de la mer Noire ou de détruire des bases russes en Crimée ».
Il a tout de même déclaré que la réponse de l’Amérique « pourrait ne pas être nucléaire ». « La réponse américaine n’est peut-être pas nucléaire … mais pourrait très bien être une frappe dévastatrice qui pourrait, par exemple, détruire la flotte de la mer Noire ou détruire des bases russes en Crimée« , a également confié le général retraité. Il estime que « le président Poutine et ceux qui l’entourent hésiteront à entraîner directement les États-Unis dans le conflit ». Pour rappel dans son discours, Poutine avait mis en garde l’Occident. « S’il y a une menace pour l’intégrité territoriale de notre pays, et pour protéger notre peuple, nous utiliserons certainement tous les moyens pour nous – et je ne bluffe pas« , avait affirmé le chef du Kremlin.
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