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GDIZ: La BOAD impressionnée par la formation des jeunes aux métiers du textile

Ce mercredi 21 septembre 2022, les membres du Conseil d’Administration de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) ont visité la Zone Industrielle de Glo-Djigbé. Séduit et impressionné par le travail qui se fait au Centre de formation aux métiers du textile avec plus de 500 jeunes dont 60% de femmes en formation, Philippe Prosper, représentant de la Banque Africaine de développement (BAD) au sein du Conseil d’administration de la BOAD a affirmé que ces jeunes qui sont en train d’être formés pourront être recrutés au sein des usines textiles de la zone industrielle à Glo-Djigbé.

Il a donc fait savoir que « c’est un programme bien pensé, totalement intégré ».  Selon lui, le plus important pour la BOAD, une institution de développement, c’est l’impact du projet sur « les communautés, l’emploi, les jeunes et les femmes ». Le représentant de la Banque Africaine de développement (BAD) au sein du Conseil d’administration de la BOAD a révélé que lors de sa 132ème session ordinaire, ce mardi 20 septembre 2022, le Conseil d’Administration de la BOAD a approuvé un peu plus de 10 milliards FCFA un projet d’implantation d’une société des textiles à partir du coton dans la zone industrielle de Glo-Djigbé.

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La BOAD s’est intéressée à ce projet « parce qu’il y a une énorme valeur ajoutée locale ».  Philippe Prosper a indiqué que « c’est la transformation et ce n’est pas seulement la matière première mais » qu’« on produit d’abord le textile et maintenant des vêtements ». Quant au Directeur général de l’Agence pour la promotion des importations et exportations (APIEx), Laurent Gangbes, La BOAD est un partenaire très important pour le Bénin dans le cadre du développement de la zone Economique spéciale de Glo-Djigbé.  Selon le Directeur de l’APIEx, l’institution bancaire est importante en ce qui concerne tous les projets qui sont de la zone.  Pour lui, le fait de montrer à la Boad ce qui se fait de manière concrète avec ce centre de formation aux métiers du textile, une avant-garde de ce qui va se passer au niveau des industries qui vont s’installer, va permettre à la Boad de se rassurer quand la viabilité et la performance recherchée au sein de cette zone Economique spéciale de Glo-Djigbé.

L’intérêt, dit-il, en faisant venir la Boad c’est de leur montrer ce qui est en train d’être fait et de les inciter à les accompagner davantage dans le financement des différentes unités de transformations qui vont s’installer au sein de la zone Economique spéciale de Glo-Djigbé. « Notre ambition, c’est d’accélérer le développement industriel de notre pays, donner de l’emploi à l’ensemble des jeunes, assurer la qualification des jeunes et faire en sorte que notre pays se développe » a-t-il laissé entendre. 

 3 délégations s’imprègnent de l’expérience béninoise

 La Zone industrielle de Glo-Djigbé fait école dans la sous-région et ailleurs en Afrique. Des délégations du Niger, du Tchad et de la Guinée Conakry étaient toujours dans la journée de ce mercredi 21 septembre 2022 à la Zone Industrielle de Glo-Djigbé pour s’inspirer du modèle de mise en œuvre du projet de la Zone Economique de Glo-Djigbé.  C’est le but de la visite des délégations du Niger, du Tchad et de la Guinée Conakry. Le Directeur général de l’APIEx) a exposé à ses hôtes les caractéristiques de la zone industrielle de Glo-Djigbé, le cadre de gouvernance, le niveau d’exécution des travaux, les infrastructures prévues ainsi que les avantages douaniers, commerciaux, fiscaux et sociaux.

Laurent Gangbes a fait savoir que cette zone industrielle de Glo-Djigbé est développée sur le modèle d’une ville d’affaires intégrée.  Des explications du Directeur général Laurent Gangbes, il ressort que la première phase du projet est achevée et que 36 investisseurs ont déjà signé avec SIPI-Bénin pour installer leurs unités de production dans la Zone Industrielle de Glo-Djigbé et seize (16) investisseurs sont sur la liste d’attente. Il faut rappeler que cette zone industrielle de Glo-Djigbé, installée sur 1640 hectares, est axée sur « la création de florissantes chaînes de valeur allant de l’approvisionnement en matières premières, la transformation des ressources à l’exportation de produits finis ».

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4 réponses

  1. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Et ils sont toujours restés dans l’artisanat qu’ils n’ont pas grandement valorisé .

  2. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    C’est bien et ce n’est pas exceptionnel.
    Le textile en Occident c’était au 19e siècle,
    et au 20e en Inde et en Asie du Sud est (Thaïlande, Chine, Vietnam, aujourd’hui Cambodge)

    \\\\ ///
    (@_@)

    1. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      Pour cette fois ci..tu as tout faux
      Depuis des siècles..nos tisserands gando..et teinturier.bariba roturiers
      Les empires.songhai..haoussa.et yoruba..etaient.dans le textiles

      1. Avatar de (@_@)
        (@_@)

        « Azziz » ! Franchement, on parle d’industrialisation ! Pas d’artisanat

        \\\\ ///
        (@_@)

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