L’Inde reste depuis 2012, le premier exportateur mondial de riz. Le pays exporte beaucoup vers l’Afrique de l’ouest notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Togo, au Libéria et en Guinée. Début septembre, cette nation d’Asie a décidé de limiter l’exportation de cette céréale. Elle dit vouloir prioriser son marché national. Selon Jeune Afrique, la première mesure qui a été prise c’est l’interdiction de l’exportation des brisures de riz et la seconde, l’instauration d’une taxe de 20% sur les exportations d’autres variétés de riz de qualité supérieure.
Le Sénégal plus dépendant de brisures de riz indien
Le pays le plus dépendant de brisures de riz indien est le Sénégal. Et il est naturellement affecté par les mesures prises par New Delhi. D’après les données de Trade Data Monitor (TDM), l’Inde a fourni 55 % des importations sénégalaises de riz devant la Thaïlande (22 %), le Brésil (12 %) entre 2021 et 2022. Il est à craindre une hausse des prix de cette céréale dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Le riz indien était réputé pour se vendre à des prix très compétitifs. La décision de New Delhi n’affecte pas seulement les pays d’Afrique de l’Ouest mais aussi la Chine où la demande a augmenté pendant ces derniers mois. L’empire du milieu a été en 2021, le premier acheteur mondial de riz brisé indien avec 1,1 million de tonnes. Il a augmenté ses importations depuis quelques mois pour satisfaire les besoins de l’alimentation du bétail sur fond de sécheresse. La Thaïlande et le Vietnam pourraient profiter de cette situation.
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