Boni Yayi est en Guinée depuis hier mardi 18 octobre 2022. C’est la troisième visite de l’ancien chef d’Etat béninois dans ce pays depuis qu’il a été nommé médiateur de la Cedeao pour la Guinée. Boni Yayi arrive à un moment où une mission technique de l’organisation sous-régionale séjourne aussi dans le pays. Elle est venue échanger avec les autorités guinéennes sur le chronogramme de la transition. Inutile de rappeler que la Cedeao n’approuve toujours pas le calendrier proposé par le gouvernement militaire, c’est à dire 3 ans de transition. Le médiateur de la Cedeao est optimiste sur l’avenir. Il pense qu’une solution sera trouvée à cette crise guinéenne.
« Il n’y a pas d’inquiétudes »
« La Cedeao n’est pas une institution étrangère à la Guinée. De ce point de vue, tout le monde se félicite de l’évolution des discussions. Je crois que l’espoir est permis, il n’y a pas d’inquiétudes » a déclaré Boni Yayi selon les propos rapportés par les médias guinéens. Pour lui, la Cedeao est décidée à faire en sorte qu’il y ait la paix en Guinée de manière à ce que le pays prenne son envol « dans des conditions de paix , de sécurité et de prospérité partagée ». Le 20 octobre prochain, c’est à dire demain jeudi, le pouvoir guinéen va lancer un dialogue « inclusif ». Le chronogramme de la transition est toujours au cœur des préoccupations.
« Pas figé sur la question de la durée » de la transition
La mission technique de la Cedeao présente dans le pays a bien évidemment évoqué la question avec les différentes autorités notamment le Premier ministre Bernard Goumou. Ce dernier a fait savoir que le régime n’est pas « figé sur la question de la durée ». Il faut rappeler que la junte au pouvoir et ses alliés sont sous sanctions de l’organisation sous-régionale depuis le mois dernier. Elle leur a donné un mois pour réduire le chronogramme de la transition. Si rien ne bouge, la Cedeao a déjà prévenu qu’elle prendrait de nouvelles sanctions.
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