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Législatives de 2023 au Bénin : le compte à rebours commence ce jour

Sacca Lafia - photo : PR Bénin

Les formations politiques en lice pour les prochaines élections législatives doivent déposer leurs dossiers à la Commission électorale autonome (Cena) à partir de ce jour vendredi 28 octobre jusqu’au mardi 02 novembre prochain. Ultime  étape de ce scrutin cruciale, elle est cependant celle de toutes les incertitudes. Rejettera ? Rejettera pas ? Participera ? Participera pas ? Seuls les prochains jours  nous édifierons sur les partis politiques béninois qui croiseront le fer lors des élections législatives le 08 janvier prochain.

En attendant, les partis intéressés sont appelés à déposer leurs dossiers à partir de ce vendredi 28 octobre jusqu’au 02 novembre prochain. Les formations politiques ont seulement cinq jours pour déposer les dossiers de 109 candidats titulaires et autant pour leurs suppléants. C’est à partir de cette étape que  la commission électorale nationale autonome (Cena) entre véritablement en scène dans l’organisation des élections législatives. Depuis quelques heures, la tension monte dans les états-majors des partis politiques. L’inquiétude grandit aussi.  Certes, les responsables de partis politiques ne se bousculeront au portillon aux premières heures. Ils attendront probablement le dernier jour et la  dernière minute pour le faire de peur que leur dossier ne soit «tripatouillé».

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Mais, de cette première phase, dépend le bon déroulement de tout le processus électoral. Viendra ensuite le moment où chaque dossier sera déficelé, les pièces vérifiées une à une.   C’est le moment où l’on saura qui a  pu remplir toutes les formalités, qui pourra  participer au scrutin. On saura également si les législatives seront inclusives ou pas, si le scrutin se déroulera en toute transparence et en toute quiétude ou pas. Et l’on jugera de la bonne foi du gouvernement, lui qui a promis que cette fois-ci, tous les partis politiques qui le veulent participeront à ce scrutin. Un simple retour en arrière nous rappelle que c’est à partir de cette étape qu’il y a eu des violences en 2019 lors des élections législatives, en 2020 lors du scrutin municipal et communal et la présidentielle de 2021.

La non obtention du quitus fiscal, pièce maîtresse dans la composition des dossiers de candidature avait empêché certains partis politiques de participer aux élections législatives de 2019. Certains partis qui n’ont pas obtenu le sésame ont été recalés pour des « fautes majeures » alors que d’autres ont été rachetés pour des « fautes mineures ». Les dernières informations font planer le doute sur la participation de certains partis. Depuis quelques jours, certains responsables de partis font le pied de grue à la direction du trésor public pour obtenir ce fameux document, en vain. En tout cas pour le moment. D’autres dénoncent le manque de collaboration de certains maires qui refusent de leur délivrer le certificat de résidence selon le canevas de la Cena. Aujourd’hui, le pays tout entier est suspendu à cette première étape.

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