Des publications faites par l’ambassade russe à Ottawa, ont déplu aux autorités canadiennes. En effet, Mélanie Joly, cheffe de la diplomatie canadienne, a convoqué le chef de la représentation diplomatique russe dans le pays afin qu’il s’explique concernant les multiples messages anti-LGBT publiés sur les réseaux sociaux par son ambassade. Selon les informations relayées par le média canadien CBC, la ministre des affaires étrangères a déclaré : « Comme prévu, les Russes ont une fois de plus choisi la propagande haineuse. Nous ne pouvons absolument pas tolérer cette rhétorique. C’est une attaque contre les valeurs canadiennes d’acceptation et de tolérance ».
L’Occident « impose les valeurs familiales »
Notons que l’ambassade russe au Canada a récemment publié sur les réseaux sociaux Telegram et Twitter que l’Occident : « impose les valeurs familiales » et que « les familles ne peuvent comprendre qu’un homme, une femme et des enfants ». Notons que les propos de la cheffe de la diplomatie allemande interviennent plusieurs mois après que Moscou a accusé Ottawa d’avoir violé ses propres sanctions. La décision du Canada d’envoyer une turbine pour le Nord Stream en Allemagne constitue un précédent flagrant de violation des sanctions occidentales, avait déclaré en juillet le chargé d’affaires par intérim de la Russie au Canada, Vladimir Proskouriakov.
« C’est un précédent flagrant. Mais le Canada tente d’assurer Kiev qu’il n’y aura pas de futur allègement. Bien qu’il soit évident que cet exemple montre que les sanctions unilatérales, même sans contre-mesures, portent atteinte non seulement à ceux qu’elles visent mais aussi à ceux qui les introduisent et aux marchés mondiaux, dans ce cas-là énergétiques », avait-il confié à la chaîne Rossiya 24. D’après le diplomate, cet exemple montre qu’il y a « une limite aux aspirations russophobes de Kiev due aux nécessités des Européens et des alliés occidentaux qui ne sont pas prêts à sacrifier tout pour Kiev ».
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