Le dimanche 13 novembre 2022, une explosion a tué six personnes et fait 81 blessés à Istanbul en Turquie. Les autorités du pays ont assimilé ce drame à un attentat « terroriste » commandité par le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe qui figure sur la liste noire des organisations terroristes en Turquie. La principale suspecte une syrienne, aurait reçu les ordres à Kobané, une ville du Nord-Est de la Syrie sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS) composées pour la plupart des Unités de protection du peuple (YPG) affiliées au PKK.
Le département d’Etat appelle à une « désescalade immédiate » dans la région
Le YPG forme la branche armée du Parti de l’Union démocratique (PYD) kurde en Syrie. La Turquie a lancé lundi les représailles contre les groupes kurdes dans ce pays et en Irak. Le département d’Etat américain a appelé à une ‘désescalade immédiate’ dans la région. Ned Price son porte-parole, dit reconnaître « les préoccupations légitimes » de la Turquie mais ses « récentes actions militaires déstabilisent la région , menacent l’objectif commun de lutte contre l’Etat islamique et mettent en danger les civils et le personnel américains« . En effet , les Etats Unis sont inquiets pour leurs soldats sur le terrain.
Le porte-parole du ministère de la défense américaine Patrick Ryder a dans un communiqué indiqué que les agissements d’Ankara mettent en danger les troupes américaines dans la région. « Les récentes frappes aériennes en Syrie ont directement menacé la sûreté et la sécurité du personnel américain qui travaille en Syrie avec des partenaires locaux pour vaincre l’Etat islamique » a déclaré M Ryder. Les Etats-Unis, disent également leur préoccupation après avoir appris que des attaques délibérées sont menées contre les « installations civiles ». L’oncle Sam parle aussi d’actions « militaires non coordonnées (qui) menacent la souveraineté de l’Irak ».
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