A quelques heures de la fin du dépôt des candidatures pour les élections législatives de janvier 2023, plusieurs partis de l’opposition béninoise n’ont pas pu rassembler la totalité des quitus fiscaux. Et à ce stade, ils n’ont aucune chance de se faire délivrer le précieux sésame. La seule solution qui s’offre à eux est de rassembler toutes les pièces qu’ils ont à leur disposition et constituer une liste commune. Ce jour mercredi 02 novembre 2022, à zéro heure, les portes de la Commission électorale nationale autonome (Céna) se fermeront et aucun parti politique désireux de participer aux élections législatives du 8 janvier 2023 ne pourra déposer son dossier s’il ne l’a pas encore fait.
Au niveau de la direction générale des impôts rien à presque bougé. Selon des informations crédibles, le parti Les Démocrates, à part les 68 quitus fiscaux qu’il avait déjà reçu, n’a plus eu aucun autre. Ils ont fait le pied de grue toute la matinée d’hier mardi fête de Toussaint de 9 heures jusqu’à tard dans l’après-midi conformément au communiqué de la direction générale des impôts. Mais, aucun quitus fiscal ne leur a été délivré. A l’heure où cet article est en train d’être écrit et si rien ne change au cours de cette journée du mercredi 02 novembre 2022, ils sont quasiment certains de ne pouvoir se faire délivrer les 150 qui leur manque. Les formations politiques notamment le Mouvement populaire de libération (MPL) de M. Expérience Tébè, Grande Solidarité Républicaine (GSR) de M. Antoine Guédou et Nouvelle Force Nationale (NFR) de M. Apollinaire Avognon sont logés à la même enseigne. En ce moment, les partis de la majorité présidentielle Bloc Républicain du ministre d’Etat Abdoulaye Bio-Tchané (BR) et l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) de Joseph Djogbénou, doivent probablement se frotter les mains.
Pour eux, aucun problème. Dans ce remue-ménage, ils ne se sentent pas concernés par la détresse de leurs « amis d’en face ». Idem pour la Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) de Paul Hounkpè. Depuis l’ouverture de la période de dépôt des dossiers, le parti n’a fait aucune déclaration pour dénoncer quoi que ce soit. C’est certainement parce que tout va bien de ce côté-là. Avec la dernière sortie médiatique de la Direction générale des impôts on sait désormais à quoi s’en tenir. Pas question d’incriminer les responsables de cette structure étatique en cas de non obtention du quitus fiscal. Son directeur Nicolas Yènoussi a carrément indiqué que ceux qui n’auront pas eu leur quitus fiscal seront ceux qui n’ont pas payé leurs impôts. Ce sont de mauvais citoyens. Ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Mais, certains observateurs ne croient pas les explications du DGI. Ne dit-on pas : « qui veut tuer son chien, l’accuse de rage ? Qu’à cela ne tienne ! Mais l’espoir n’est pas totalement perdu pour l’opposition. Malgré le manque de temps, il lui reste… Lire la suite dans le journal PDF
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