Il met sa plume dans la plaie. Ce samedi 3 décembre 2022 à Paris, dans une salle archi-comble de l’hôtel du Sofitel Arc de Triomphe, Ganiou Soglo lance un livre à controverse, au titre évocateur de « 17 mn pour vivre ». Dans ce livre autobiographique, il raconte son assassinat manqué, les intrigues autour de ses soins et une enquête presque gelée. Au-delà, il fait un procès en règle contre le régime de la rupture. Ganiou Soglo a osé briser l’omerta. C’est loin de Cotonou, sur les bords de la Seine qu’il a décidé de dévoiler le contenu de son livre « 17 mn pour vivre » paru chez l’Harmattan à Paris.
17 mn est le temps qu’il a fallu pour Pascal, son chauffeur pour conduire de Lanzron( commune de Zè) jusqu’à Cotonou, à la clinique Mahouna pour recevoir les premiers soins. Au cours de ce lancement, Ganiou Soglo a fait un narratif assez émouvant sur sa mésaventure du 05 février 2021. Il explique comment une soirée de rencontre et d’explication s’est muée en une soirée cauchemardesque où il a eu la vie sauve grâce à la fougue et à la détermination de son chauffeur qui a dû conduire comme un fou pour s’extirper du guet apens de Zè pour le conduire rapidement à la clinique Mahouna. Aux pages 22 et 23, on y lit :
« Soudain un bruit sourd se fit entendre comme un claquement ou un coup de fusil ; cela semblait provenir des portières arrière latérales de la Toyota. Elles explosèrent sur l’impact de je ne sais quoi. Je sentis subitement une brûlure me pénétrer le torse ; je porterai alors ma maman à la poitrine et sentis un filet de sang couler à travers mes doigts. Je laissai échapper un cri de douleur, ne sachant ce qui se passait réellement. Dans la panique et la confusion totale, Pascal eut un réflexe salvateur en accélérant l’espace d’une fraction de seconde pour nous extirper d’un piège tendu ou de ce qui s’apparentait à un guet apens. Nous n’avions rien vu sinon entendu ce vacarme, rien qu’une demi-fraction de seconde où tout se joue entre la vie et la mort. Pascal, Pascal, on m’a tiré dessus…Pascal, je suis blessé, m’écriai-je spontanément ». Ganiou Soglo rappelle un détail important : « quelques jours avant cette agression, il avait… Lire la suite dans le journal PDF
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