La dernière interview du Pape François continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. En effet, dans une récente interview publiées dans la presse, le souverain pontife désignait deux ethnies qui étaient « cruelles » pendant les combats en Ukraine. Il n’a pas fallu longtemps avant que cette déclaration ne suscite de vives réactions en Russie. Après le numéro un tchétchène qui a affirmé que le Pape est « victime de la propagande », c’est maintenant au tour des autorités russes de réagir vivement. Ce jeudi, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a critiqué les propos du pape François.
Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe réagit après les propos du pape François qui ont provoqué la colère en Russie. Pendant une conférence de presse, Sergueï Lavrov a jugé bon de revenir sur le sujet et a dénoncé des propos « pas chrétiens » du souverain pontife. «Le pape François a fait il y a peu des déclarations pas du tout compréhensibles, absolument pas chrétiennes, désignant deux peuples de Russie, pour dire qu’on doit s’attendre de leur part à des atrocités lors de combats militaires», a lancé le chef de la diplomatie lors d’une conférence de presse ce jeudi.
«Ça n’aide pas à l’autorité du Saint-Siège», a poursuivi le responsable russe. Dans la journée d’hier mercredi, c’était le numéro un tchétchène qui répondait au pape François en se demandant comment pouvait-on identifier de quelle ethnie provenaient les combattants en les observant seulement. « Le pape a présenté les Tchétchènes et les Bouriates comme les plus cruels dans l’armée russe (…) Comment peut-on comprendre – rien qu’en le regardant – de quelle ethnie est issu tel soldat russe dans telle unité, quand plus de 190 ethnies peuplent notre pays ? », a réagi Ramzan Kadyrov.
« Bien entendu, le chef du Vatican ne pourra pas répondre à cette question. Il est devenu tout simplement victime de la propagande et de l’acharnement des médias étrangers », avait poursuivi l’homme fort de Tchétchénie avant de martelé qu’ils sont « très réligieux » en Tchétchénie. « Il n’y a ni alcooliques, ni toxicomanes, chacun est très religieux », avait martelé le président Ramzan Kadyrov.
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