Ce jeudi 19 janvier 2023, le Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO),a visité la Zone industrielle de Glo-Djigbé- Zè (GDIZ). A la fin de la visite du site, c’est un sentiment de satisfaction qui l’anime car il a été très impressionné par le projet de transformation industrielle, de la conception jusqu’à la mise en œuvre. L’objectif de sa visite, au-delà des informations qu’il détient sur lui, c’est de visiter ce site, s’enquérir de l’état d’avancement du projet, voir la manière dont c’est conçu, les perspectives de développement et les industries actuellement en cours d’installation.
Selon Emmanuel Assilamèhoo, la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè est « un projet d’envergure qui entre dans le cadre de la transformation générale des économies » car le Bénin à travers ce projet, se dote d’un outil de transformation. Impressionné également par la vision qui consiste à transformer l’économie béninoise et la manière dont c’est mis en œuvre, le Directeur national de la BCEAO a indiqué qu’« on peut avoir une vision, on peut avoir du mal à passer de la vision à quelque chose de concret ». Pour lui, le fait qu’on ait donné corps à cette vision à travers ce projet qui est réel et la manière dont c’est conçu, la manière dont quasiment toute la production est intégrée, les a vraiment impressionnés.
Le directeur national de la BCEAO pour le Bénin est aussi impressionné par les investissements réalisés dans cette zone industrielle, les technologies modernes qui sont utilisées, le développement de la main d’œuvre locale, le transfert de compétences entre les industriels étrangers et ceux du Bénin. C’est pour cela que Emmanuel Assilamèhoo, soutient que « c’est un projet qui a fait l’objet d’une conception précise » et qu’« on ne s’est pas levé du jour au lendemain pour le mettre en place ».
Emmanuel Assilamèhoo a avoué que ce que Glo-Djigbé peut avoir comme impact sur l’activité économique au Bénin, c’est quelque chose qu’ils intègrent dans leurs analyses. Il a confié que « maintenant, ce n’est plus du virtuel » pour eux. « Avant, nous le disions parce qu’on a vu dans des documents, les projections qui ont été faites. Maintenant, en parlant, nous savons exactement ce qu’il en est, de quoi il retourne » a-t-il lâché. Ce qui en découle selon lui, c’est d’utiliser les informations dans le cadre de ces analyses et au-delà, voir comment les banques peuvent venir en appui pour financer les activités qui se déroulent à la GDIZ.
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