L’ancien président de la République du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo n’est pas resté indifférent à l’accidentel mortel survenu le dimanche 29 janvier 2023 à Dassa-Zoumè suite à la collision du bus de la compagnie Baobab Express et un camion. Cette collision entre ce bus de transport en commun et ce camion a fait 23 morts et de nombreux blessés. Dans un message qu’il a adressé à l’endroit de la population béninoise, l’ancien Chef d’Etat béninois a exprimé sa profonde douleur après l’annonce le dimanche 29 janvier 2023 de l’effroyable accident qui a eu lieu à la hauteur de Dassa.
Un carnage, une horreur qui, selon l’ancien maire de la ville de Cotonou, a plongé notre pays dans la douleur et le deuil. Face à un tel drame, il a déclaré qu’il a personnellement passé « comme beaucoup, une nuit blanche ». Pour témoigner sa compassion et apporter du réconfort aux blessés hospitalisés au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutougou MAGA de Cotonou ( CNHU-HKM) , l’ancien Président de la République a envoyé ses collaborateurs pour préparer son déplacement dans le Centre sanitaire. Mais le directeur du CNHU leur a suggéré d’attendre que « la tension encore palpable se calme avant d’envisager » qu’il vienne en personne au chevet des victimes ou de leurs proches et qu’il visite aussi la morgue.
Aux familles éplorées, le Vice-Président du Forum des Anciens Chefs d’Etats et de Gouvernements d’Afrique a adressé ses sincères condoléances et se dit « solidaire de la douleur des victimes et de leurs proches ». Pour lui, c’est le moment plus que jamais de mettre en place une solidarité nationale afin de soulager les âmes en peine. Pour éviter que de tel drame ne se reproduise à l’avenir, l’ex Chef d’Etat béninois, conscient de ce que l’Etat béninois ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque conducteur de bus ou de camion gros porteur, a laissé entendre que « le plus sûr moyen de transport est le train, ‘’le pipan’’. De sorte à rallier toutes les grandes capitales de notre sous-région ». « De tout cela nous allons en parler dès que nos morts seront enterrés, nos plaies auront été pansées et nos cœurs apaisés » a conclu Nicéphore Soglo.
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