Le Président de la République du Bénin, Patrice Talon a rencontré le mardi 14 février 2023 au Palais de la Marina de Cotonou les responsables religieux dans le cadre du démarrage de la phase de la répression de la lutte contre la pollution sonore au Bénin et les nouvelles mesures à prendre par les lieux de culte pour ne pas se rendre coupables de pollution sonore en République du Bénin.
L’annonce de la phase répressive a suscité de vives réactions au sein de certaines classes intellectuelles du pays. Lors de sa rencontre avec les professionnels des médias, le porte-parole et Secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a déclaré que « la règlementation du bruit dans notre pays a brassé un ensemble de causes de nuisances ».
Selon le porte-parole du gouvernement, elle ne vise pas spécifiquement les cloches dans les églises ou les entonnoirs pour l’appel du muezzin. Mais, selon lui, il se fait que le respect des dispositions du décret N°2022- 301 du 25 MAI 2022 portant règlementation du bruit en République du Bénin appelle forcément à ce que les acteurs qui interviennent sur ces sphères soient également sensibilisés à la nécessité de favoriser le vivre ensemble et la quiétude des populations «afin que l’activité des gens, que la foi des uns n’empiète pas sur la quiétude des autres ».
Pour le Secrétaire général adjoint du gouvernement, c’est dans la logique de la sensibilisation après ce qu’il a été déjà organisé dès que la décision a été prise. Il a fait savoir que le gouvernement a fait de la sensibilisation à partir des émissions dans tout le pays aussi bien à Cotonou que dans tous les départements. Wilfried Léandre Houngbédji a indiqué que les cadres sont passés sur les radios communautaires pour expliquer le bien-fondé de ce décret pris par le Chef de l’Etat. C’est toujours dans la logique de la sensibilisation, dit-il, que le président de la république a discuté avec les responsables de diverses confessions religieuses pour leur expliquer « l’enjeu et la nécessité d’observer les règles éditées pour que le bruit ne soit plus une cause de nuisance pour certains citoyens« .
Wilfried Houngbédji a laissé entendre que certains ont peut-être mal compris ou ont considéré que c’est un domaine dans lequel il ne fallait pas venir. Pour lui, C’est relatif. Mais il a révélé qu’il y a de nombreux pays où cela ne se fait plus. Donc, il considère que ce que le gouvernement fait, c’est pour le bien de tout le monde et que ce n’est pas trop demandé à ceux qui ont encore ces pratiques que de leur demander de réguler ou de moduler de façon à ce que leurs activités ne gênent pas les autres.
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