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Bénin : Wilfried Houngbédji donne les raisons de l’adoption du projet de loi sur l’alimentation scolaire

Le gouvernement s’est réuni en conseil des ministres le mercredi 26 avril 2023 sous la présidence de son excellence, le Président Patrice Talon. Au cours de ce conseil des ministres, plusieurs décisions ont été prises notamment l’adoption du projet de loi sur l’alimentation scolaire en République du Bénin. Selon le compte rendu de ce conseil des ministres, l’adoption de ce projet de loi sur l’alimentation scolaire a pour objectif de renforcer l’alimentation scolaire au Bénin en développant une approche multisectorielle et d’améliorer les performances scolaires, la diversité alimentaire et la nutrition des élèves dans les écoles à cantines et privilégie par ailleursles achats locaux. Cette approche a, selon le conseil des ministres, l’avantage d’une part, de favoriser au plan social, l’accès des enfants à l’éducation et d’avoir des effets induits sur la qualité des apports nutritionnels dont ils bénéficient et d’autre part, de promouvoir le développement agricole. 

En marge du compte rendu du conseil des ministres de ce mercredi 26 avril 2023, le porte-parole et Secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a, face aux professionnels des médias, salué les retours sur investissement réalisés dans le cadre du programme des cantines scolaires. Il a laissé entendre que « si nous sommes passés de 30% de couverture à peine en 2016 » et que « nous sommes aujourd’hui à 75% au moins pour pratiquement 50 milliards d’investissement », c’est parce que, selon lui, cela montre également l’impact positif de ce programme sur « nos enfants, sur leur intention dans le système éducatif mais et surtout sur les performances que nous enregistrons ».   

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 Et c’est précisément en raison de ces retours et des effets induits du programme que la démarche, maintenant de l’Etat selon le porte-parole du gouvernement, « consiste à vouloir le rendre plus définitif, structuré à travers une loi de sorte que gouvernement après gouvernement que les enfants du Bénin dans les écoles aient un minimum qu’il faut en termes d’accompagnement social de l’Etat pour les parents ou les localités qui seraient moins fortunées que d’autres ».    

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Lorsque nous étions petit au Bénin, personne ne mourrait de faim. On n’avait pas certes, de l’argent, mais des coopératives scolaires existaient et produisaient des produits maraichaires pour ma consommation des enseignants et élèves.

    Il faudra retourner à ce système d’auto-suffisance alimentaire, c’est le meilleur, car kes élèves apprennent l’agriculture en même temps à l’école.

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