Facebook: le FBI et Interpol s’opposent à un projet de Zuckerberg

Le groupe Meta, qui détient Facebook, WhatsApp et Instagram, a récemment annoncé son projet de chiffrement de bout en bout pour les messages privés sur ses plateformes Messenger et Instagram une décision qui n’a pas été bien accueillie par certaines organisations de lutte contre la criminalité en ligne. Dans une déclaration forte, la Virtual Global Taskforce (VGT), qui regroupe le FBI, Interpol et Europol, s’est opposée à cette initiative, qualifiant la décision de « choix de conception délibéré qui dégrade les systèmes de sécurité ».

La VGT a appelé l’ensemble de l’industrie à prendre en compte les conséquences de la mise en œuvre de décisions qui compromettent la capacité à identifier les abus s3x#3ls et à protéger les enfants sur les plateformes. Selon l’organisation, les abus ne cesseront pas simplement parce que les entreprises ont décidé de cesser de surveiller les activités en ligne. La sécurité des mineurs est donc en jeu, et les décisions de conception de systèmes doivent prendre en compte cet enjeu crucial.

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Dans une réponse à la critique, un porte-parole de Meta a souligné que les utilisateurs ont pris l’habitude d’utiliser des applications de messagerie avec un chiffrement de bout en bout, et qu’ils attendent de leur service de messagerie privée qu’il protège leur vie privée. Meta a mis en place des mesures de sécurité pour prévenir et détecter les abus sexuels en ligne, tout en préservant la confidentialité et la sécurité en ligne. Cependant, le groupe Meta a également souligné qu’il est déterminé à travailler avec les forces de l’ordre et les experts en sécurité des enfants pour garantir que ses plateformes sont sûres pour les jeunes, alors qu’il continue de déployer ses plans de chiffrement de bout en bout.

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