Chine : ces technologies sans fil qu’elle veut restreindre, les raisons

Le gouvernement chinois n’approuve pas l’utilisation de certaines technologies, qui, selon lui, nuit à la sécurité nationale. Il s’agit du WI-FI, de l’Air-drop ou encore du Bluetooth. Le régulateur chinois du cyberespace a l’intention de publier de nouvelles mesures restreignant l’utilisation de ces technologies. Elle a justifié sa décision en évoquant des raisons de sécurité nationale. Plus tôt cette semaine, la proposition de loi avait été proposée par l’Administration du cyberespace de Chine. Selon cet organisme public, le but de la nouvelle mesure est de sauvegarder « la sécurité nationale et les intérêts publics sociaux », en passant par la réglementation de ces outils de communication.

Les violations doivent être signalées

Dans le projet de loi, il est indiqué que les entreprises qui fournissent ces services devraient effectuer plusieurs vérifications de sécurité au moment de lancer des applications susceptibles de « mobiliser le public » ou de permettre « l’expression publique ». D’après l’administration du cyberespace chinois, les internautes ne doivent pas publier ou partager des informations « illégales ou préjudiciables » sur les réseaux sociaux. En cas de violations des règles, ils doivent les signaler au régulateur. Notons que la décision de l’administration chinoise intervient après les manifestations contre le gouvernement en 2022.

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Lors de ces manifestations, Air-drop avait été utilisée par de nombreuses personnes, afin de contourner les restrictions d’internet. Pour rappel, ces informations interviennent après que les Nations unies ont indexé Pékin, en ce qui concerne les restrictions des libertés. En février 2023, la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Michele Bachelet avait désigné la Chine comme pays avec des restrictions de libertés. « Je regrette l’entrée en vigueur, à la fin de l’année dernière, de nouvelles dispositions légales qui limitent encore davantage les libertés fondamentales, notamment les droits constitutionnellement garantis à la liberté d’expression, de réunion pacifique et de réunion », avait déploré Michelle Bachelet indexant aussi la Russie.

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