Une semaine après l’installation de la nouvelle Cour Constitutionnelle, Boni Yayi lance une nouvelle revendication politique. Il s’agit de l’équilibre des institutions qui n’est qu’un appel à la recomposition des institutions impliquées dans l’organisation des élections générales en 2026 que sont la Cour Constitutionnelle et la Commission Electorale Nationale Autonome(CENA). C’est une doléance qui a tout l’air d’une revendication politique. Profitant d’une prière musulmane pour la consolidation de la paix à Parakou où il séjourne depuis quelques jours, Boni Yayi a lancé à son successeur. « Je demande à Dieu de toucher le cœur du Président pour qu’un dialogue politique soit organisé. Pour la première fois depuis 1960, les élections générales (présidentielle, législatives, communales) seront organisées en 2026. Par conséquent, nous devons prendre de nouvelles dispositions de manière à aller à l’équilibre des forces qui aspirent à diriger ce pays en 2026. Nous ne voulons pas que le sang coule dans ce pays ».
Boni Yayi a lancé un petit ballon d’essai à Parakou qui ne manquera pas d’avoir des échos dans le landerneau politique les jours à venir. Et pour cause, l’équilibre des institutions est une doléance toute nouvelle qui, à priori, pourrait paraître fantaisiste ou exagérée. En effet, la désignation des membres de ces deux institutions a été faite au regard de la loi. Les méthodes utilisées ont été critiquées par les opposants mais dans l’ensemble, les lois ont été respectées.
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