Quand l’Europe drague la Chine en position de force dans ce domaine

Bruno Le Maire (Ph : Eliot Blondet-pool/SIPA)

Le paysage industriel mondial est en pleine effervescence, avec l’Europe et la Chine participant à une danse diplomatique et économique complexe. Ces derniers temps, l’Europe semble avoir adopté une nouvelle approche envers la Chine, en adoptant une position plus affirmée et proactive, comme en témoignent les démarches récentes de figures politiques et industrielles de premier plan. Les dirigeants européens comprennent l’importance du rôle que joue la Chine dans l’économie mondiale et en particulier dans le secteur automobile. Par exemple, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a récemment effectué une visite en Chine pour discuter de la possibilité que le constructeur automobile chinois BYD construise une usine en Europe.

Il a également exprimé son opposition à l’idée d’un « découplage » économique entre l’Europe et la Chine, démontrant ainsi la volonté de l’Europe de renforcer ses liens commerciaux avec la Chine. Dans le même temps, l’Europe est consciente de la nécessité de maintenir sa position de force dans le secteur automobile. L’exemple de Volkswagen est particulièrement éloquent à cet égard. Face à la concurrence féroce de la part des constructeurs automobiles chinois, la société allemande a choisi de s’associer au fabricant chinois de véhicules électriques Xpeng.

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En investissant 700 millions de dollars dans Xpeng et en prévoyant de co-développer deux véhicules électriques de taille moyenne, Volkswagen entend renforcer sa position sur le marché chinois, qui représente une part importante de ses ventes mondiales mais aussi européen, et rattraper le retard accumulé face à Pékin. Mais l’Europe n’oublie pas non plus d’attirer les constructeurs chinois sur son propre territoire. Le ministre de l’Économie a rappelé les atouts compétitifs de la France, notamment la région des Hauts-de-France, qui a toutes les caractéristiques requises par BYD pour son usine européenne : proximité d’un port, d’une gigafactory et d’un écosystème de sous-traitants.

Ce genre de manÅ“uvres stratégiques contribue à maintenir la position de force de l’Europe dans le domaine automobile.En fin de compte, ces initiatives montrent une nouvelle dynamique dans les relations entre l’Europe et la Chine, où l’Europe fait des avances à la Chine tout en maintenant sa position de force. Cela pourrait préfigurer un nouveau chapitre dans les relations économiques et commerciales entre ces deux puissances mondiales, avec de nombreuses implications pour le secteur automobile et au-delà.

2 réponses

  1. Avatar de Mike
    Mike

    Enfin quelqu’un se sert de sa tête

  2. Avatar de Sid
    Sid

    Bruno Le Maire : « Avec les sanctions, nous allons mettre l’économie russe à genoux ! » 18 mois plus tard, « le spectre d’une récession plane de nouveau sur la France ! ».
    L’économie russe va bien, merci pour elle !

    La France est gouvernée par des bouffons.

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