La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s’est saisie du cas d’un acteur politique ayant manqué à la loi. En effet, l’homme en question est devant la juridiction spéciale pour avoir suscité la candidature à la présidentielle de 2026, de l’actuel ministre d’État chargé de l’économie et des finances, Romuald Wadagni. Selon les informations de la presse béninoise, il aurait partagé dans un groupe WhatsApp une affiche suscitant la candidature de ce dernier. Le jeune acteur politique a comparu devant la Criet hier lundi 09 octobre 2023.
Le procès renvoyé au 18 décembre 2023
Pour ces faits, l’acteur politique est poursuivi sans mandat de dépôt par le bureau du procureur spécial de la Criet pour « harcèlement par le biais d’un système électronique ». Devant les juges, le mis en cause a nié être l’auteur de ladite affiche. Toutefois, le procès a été renvoyé au 18 décembre 2023 par le juge. Notons que ce n’est pas la première fois qu’un acteur suscite la candidature d’une personnalité. En effet, plusieurs mois plus tôt, plusieurs individus avaient suscité la candidature de l’homme d’affaires et ami du président de la République, Olivier Boko. Ce dernier n’avait pas tardé à afficher son mécontentement.
Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision en ligne Reporter Bénin Monde, El Hadj Yacoubou Malèhossou a révélé le contenu des discussions qu’il avait eues avec l’opérateur économique. Selon lui, Olivier Boko désapprouve le comportement des personnes qui sont en train de susciter sa candidature. « Il faut les mettre en garde. Est-ce que je leur ai dit que je veux être candidat ? » avait réagi Olivier Boko, à en croire les propos rapportés par El Hadj Yacoubou Malèhossou. « Je peux dire que je suis son aîné, mais le jour-là, il m’a refoulé. Il m’a dit : « Aladji, dites à vos gens de faire attention » avait ajouté l’homme politique.
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