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Bénin : Un homme jugé pour le kidnapping de son père

Photo DR

Un fait rare s’est produit au Bénin. Un jeune homme a participé à l’enlèvement de son père. Selon les informations de la presse béninoise, le mis en cause s’est associé à son ami pour le faire. Cela, afin de réclamer la somme de 20 millions de Francs CFA pour libérer la victime. Ce plan a été échafaudé pour que la famille vende toute la récolte du père pour payer la rançon. En effet, il est un producteur de fruits tropicaux. Cependant, ce que les auteurs du kidnapping ne savaient pas que d’autres personnes avaient connaissance de leur plan. Ces dernières étaient au courant de leur agissement et ont alerté la police.

Ils n’ont pas reconnu les faits

C’est donc suite à ce signalement que les organisateurs du kidnapping ont été interpellés et poursuivis par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). La comparution a eu lieu hier lundi 30 octobre 2023. Cependant, le fils de la victime et son ami n’ont pas reconnu les faits qui leur ont été reprochés. Par ailleurs, le procès a été renvoyé au 24 janvier 2024, afin d’appeler à la barre d’autres personnes impliquées dans cette affaire. Notons que ce n’est pas la première fois qu’un membre de famille utilise un autre membre de la même famille pour avoir de l’argent. En 2022, un père avait vendu sa fille pour 110 000 francs cfa.

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D’après les informations relayées par les journaux, les faits s’étaient déroulés dans le département des collines. Le père avait emmené sa fille dans une maison à Aklankpa. Cependant, la fille avait par la suite compris qu’il s’agissait d’un mariage forcé et qu’elle était dans sa belle-famille, après que son père a disparu. Elle avait ensuite été abusée par son nouveau mari en dépit de ses protestations. Toutefois, elle était parvenue à s’enfuir quelques jours après. C’était dans la brousse qu’elle avait rencontré une enseignante qui l’a conduite au commissariat pour poser son cas. L’affaire avait été confiée à la CRIET. Quant au beau-père et son fils, ils avaient été poursuivis pour mariage forcé et placés en détention.

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