La désignation de l’ancien président de la République du Bénin, Boni Yayi à la tête du parti Les Démocrates qui consacre le retour de l’ancien dirigeant au devant de la scène politique a suscité de nombreuses réactions dans l’opinion. Beaucoup d’observateurs voit le retour de Boni Yayi comme une revanche sur l’actuel locataire de la Marina. Il y a quelques jours, le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, s’est prononcé sur la question au détour d’une interview accordée au média RFI. Selon ce dernier, il n’y a « plus de place pour une revanche quelconque ». Quelques jours plus tard, Guy Mitokpè répond à l’officiel béninois.
Reçu dans une émission, Guy Dossou Mitokpè, ancien député à l’Assemblée Nationale a abordé plusieurs sujets d’actualités, notamment la question d’un retour sur fond de revanche de Boni Yayi dans la sphère politique du Bénin. Sur cette question, l’ancien secrétaire du parti RE et actuel secrétaire à la communication du parti Les Démocrates n’est pas passé par quatre chemins pour dire ce qu’il pense de la situation.
Guy Mitokpè a, au cours de son intervention, rappelé que le président Yayi a fait dix ans à la tête de notre pays et non 5 ans sans avoir réussi à rebelotter. Il relève que même pour son second mandat, Boni Yayi a été élu dès le premier tour car selon lui « le peuple était tellement content« . Pour l’ancien député, Boni Yayi a accepté l’appel des militants pour une seule raison.
« Le président Yayi n’a pas l’attitude ou n’a pas le sentiment d’un rêve inachevé. La seule chose qui motive aujourd’hui, l’acceptation à l’appel du peuple de prendre la première responsabilité au sein du parti c’est le refus de voir la déconstruction des acquis (…) », a martelé le secrétaire à la communication du parti Les Démocrates.
Le secrétaire à la communication dans son intervention, a également expliqué que le seul souci de l’ancien président c’est de défendre les intérêts du peuple et surtout conserver la démocratie chèrement acquise. « Pour Les Démocrates, le Bénin doit retrouver coûte que coûte sa démocratie chèrement acquise. Car, c’est aussi ce qui faisait la fierté du pays à l’extérieur. », ajouta-t-il avant de terminer.
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