Depuis son élection en 2017, la présidence d’Emmanuel Macron a été marquée par une série de défis et de crises majeures qui ont testé sa capacité à diriger la France à travers des moments tumultueux. Parmi les défis internes les plus marquants, le mouvement des « Gilets Jaunes » se distingue, ayant débuté en tant que protestation contre l’augmentation des taxes sur les carburants et évolué en un mouvement plus large contre les inégalités économiques et la perception d’un gouvernement élitiste.
Sur la scène internationale, Macron a dû composer avec la guerre en Ukraine, cherchant à jouer un rôle de médiateur tout en soutenant fermement les positions européennes. De plus, la France a été confrontée à des tensions avec certains pays africains, notamment le Mali, le Burkina Faso et plus récemment le Niger en partie en raison de son héritage colonial, mais aussi à cause de sa présence militaire actuelle et de ses interventions et positions jugées néocolonialistes.
Beaucoup se demandent alors ce que fera l’actuel président après la fin de son second mandat. Au cours d’un récent échange avec des étudiants de l’université d’Astana au Kazakhstan, le président français a évoqué sa vision de l’après-présidence. Il a confié qu’après avoir servi son pays pendant une décennie en tant que président, il envisage d’emprunter une voie complètement différente de la politique après 2027. Il a rappelé l’importance du service à la nation et a suggéré aux étudiants que de telles opportunités pourraient également leur être accessibles.
La politique n’est pas réservée à une élite
Macron a également souligné que la politique n’était pas réservée à une élite. Selon lui, en démocratie, la vie publique appartient à tous. Il a encouragé les étudiants à s’engager activement dans la vie politique et à participer aux décisions publiques. Soulignant son propre parcours inhabituel, il a rappelé qu’il n’était pas membre d’un parti politique ni même un homme politique peu de temps avant son élection en 2017, bien qu’il ait occupé des postes importants tels que secrétaire général adjoint de l’Élysée et ministre de l’Économie.
Macron a insisté sur l’importance d’une vision qui réunit les aspirations profondes des peuples à la liberté, à la création, à l’entrepreneuriat, à l’inventivité et celles liées à l’ordre, au contrôle et aux valeurs associées. Il a estimé que ces aspirations n’étaient pas incompatibles et qu’elles pouvaient coexister harmonieusement au sein d’une nation.
Des décisions controversées, et une image dégradée
Il a également partagé ses « trois principes d’action » qui guident son leadership: expliquer les décisions, être résilient dans l’action, et être axé sur les résultats. Il a donné l’exemple de la réforme des retraites de 2023, malgré son impopularité, montrant son engagement à expliquer les décisions, à rester ferme dans l’action, et à mesurer l’impact réel de ses actions sur la vie quotidienne des citoyens.
Il faut rappeler que sous sa présidence, la France a été très critiquée non seulement en Afrique mais dans plusieurs parties du monde y compris en Amérique latine. Cible de l’ancien président brésilien Bolsonaro, ou du président turc Erdogan sans oublier l’ancien président américain Trump.
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