Sauf cataclysme, le président Patrice Talon, en fin de mandat ne se présenterait pas en 2026. A moins de 3 ans de cette échéance qui s’annonce très palpitante, il s’observe la guerre de succession au président de la République au sein des partis dits de la mouvance présidentielle.
Sur le terrain, certains potentiels candidats inavoués, multiplient les rencontres secrètes sans pour autant attendre que la compétition ne soit ouverte au sein de leur formation politique. Reçu sur une chaine de télévision togolaise, Wilfried Léandre Houngbédji, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, ne redoute aucunement cette guerre de succession. Bien au contraire, « c’est légitime partout », a-t-il fait savoir.« Quand un pouvoir est en place, vers la fin, surtout lorsque le président en exercice ne se présente pas, c’est légitime qu’il y ait des ambitions », reconnait le porte-parole du gouvernement.
Pour le gouvernement, il revient donc aux partis qui soutiennent les actions du Chef de l’Etat de mettre les balises nécessaires afin de contrôler et de canaliser les ambitions de ceux qui se porteraient candidats pour la présidentielle de 2026. « Après, il faudra faire des arbitrages nécessaires et que les uns et les autres sachent raison gardée et que celui qui l’emporte in fine, lorsque l’arbitrage est fait, soit celui derrière qui tout le monde se range », préconise Wilfried Léandre Houngbédji.
Si cette ambition de briguer la magistrature suprême semble être légitime selon le porte-parole du gouvernement, il n’en demeure pas moins que « les successibles possibles » dont les dossiers ne seraient pas pris en compte respectent la décision de leur parti. « Que les mécontents du moment pensent à préserver les intérêts du pays mais aussi à faire gagner leur équipe », conseille d’ores et déjà le secrétaire général adjoint du gouvernement. A l’entendre, ce qui importe, « c’est plus le pays que les individus ; c’est plus le pays que les partis qui soutiennent le président Patrice Talon ».
Le Bénin étant mis sur orbite grâces aux réformes, il urge donc de faire en sorte que cette aventure soit prolongée et que les acquis perdurent dans le temps « pour impacter davantage la vie des citoyens au quotidien », Wilfried Léandre Houngbédji. A la question de savoir celui qui succèdera à Patrice Talon, le porte-parole du gouvernement pense que « toutes les béninoises et tous les béninois qui, en 2026, auront au moins 40 ans au jour du dépôt de leur candidature et au plus 70 ans, tous ceux-là sont des successibles possibles du président Patrice Talon ». « Donc je ne peux pas vous dire, dans le lot de ces centaines de milliers de béninois, qui serait le successeur du président Patrice Talon », conclut Wilfried Léandre Houngbédji.
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