Entre Pékin et Washington, la guerre technologique fait rage depuis quelques années déjà. Et de nombreux secteurs sont concernés ! L’intelligence artificielle, la production de semi-conducteurs ou encore la technologie du cloud font notamment partie des principaux sujets concernés. Et dans les deux camps, de notables avancées sont enregistrées !
Et, alors que 2024 vient à peine de commencer, les USA ont pris une belle longueur d’avance sur leurs principaux concurrents, en annonçant avoir reçu une toute nouvelle machine permettant de développer puce électronique, l’une des plus puissantes (si ce n’est la plus puissante) du marché. Un coup dur pour la Chine qui accuse désormais un retard important dans l’un des secteurs technologiques les plus convoités.
ASML et Intel frappent fort sur le marché des puces technologiques
Derrière cette percée se trouve une entreprise : ASML. Il s’agit, ni plus ni moins, que du leader mondial de la production de machines lithographiques. Ce sont des machines qui sont utilisées pour fabriquer des puces électroniques. Et ASML vient d’annoncer la Twinscan EXE:5000. Cette machine de dernière génération a été proposée au groupe américain Intel, qui pourra ainsi produire de nouvelles puces électroniques, redoutables d’efficacité.
Une technologie extrêmement puissante et surtout, coûteuse. En effet, le prix d’entrée dans cette nouvelle ère technologique est de 300 à 400 millions de dollars. Il aura fallu près de 5 ans pour arriver à un tel produit final, qui concrétise par ailleurs les sanctions américaines à l’encontre de la Chine. Aujourd’hui, Pékin se retrouve incapable de pouvoir égaler les percées américaines en la matière, ce qui permet aux grandes entreprises américaines d’être bien plus compétitives que leurs homologues en la matière.
La Chine, bien en retard en ce début d’année
La Twinscan EXE:5000 permettra notamment à Intel de débuter la production de puces de 2nm d’ici à la fin de 2024, voire au début de l’année prochaine, en 2025. De quoi aider Intel à regagner des parts de marché, elle qui sera quasiment seule sur ce segment, mais aussi et surtout, permettre aux États-Unis de reprendre leur place perdue de leader du marché des semi-conducteurs. L’année ne faisant que commencer, il n’est toutefois pas à exclure, de nouvelles annonces sur ce même domaine, du côté chinois cette fois-ci.
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