USA: les Houthis affirment s’être vengés après les attaques américaines

Les houthis ((AP Photo))

Il y a quelques jours, une coalition menée par les États-Unis et le Royaume-Uni engageait une série de frappes à l’encontre de cibles houthis, un groupe de rebelles au Yémen. Une manière pour les deux pays occidentaux de répondre aux multiples provocations du groupe en Mer Rouge, qui perturbent la sécurité du fret maritime dans la région.

Une attaque qui a été suivie d’une réponse des principaux concernés. En effet, ce vendredi, ces derniers ont publié un communiqué de presse dans lequel ils affirment avoir frappé un navire américain, qui naviguait dans le Golfe d’Aden. Ce bateau, le “Chem Ranger”, aurait été pris pour cible par des missiles navals, qui ont eu pour finalité, de directement le frapper, l’empêchant ainsi de continuer son chemin.

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Un chimiquier attaqué en mer Rouge ?

Selon certaines informations publiques, qu’on peut notamment retrouver sur le site web Marine Traffic, le Chem Ranger serait un navire chimiquier (transportant des produits chimiques) battant pavillon des îles Marshall. Il serait parti du port de Jeddah, en Arabie saoudite et devait rejoindre le Koweït pour y délivrer sa cargaison avant d’éventuellement reprendre son chemin.

Une attaque qui n’a pas été confirmée

L’attaque, elle, n’a pas été confirmée. Selon Ambrey, société britannique de gestion des risques maritimes, le Chem Ranger aurait bel et bien évoqué l’approche étrangement suspecte d’un drone, qui serait ensuite tombé dans la mer, à environ 30 mètres du navire. Toujours selon les dires du personnel naviguant de ce chimiquier, il n’y a aurait aucun dégât matériel, ni aucun blessé.

Une information confirmée par l’agence britannique de sécurité maritime UKMTO, qui a évoqué un accident tout à fait similaire, sans toutefois évoquer le nom du navire. Pour sécuriser les lieux, c’est un navire de guerre indien qui a été dépêché sur place. Le chimiquier, lui a pu continuer son chemin après ce violent incident, qui démontre une nouvelle fois à quel point la situation dans la mer Rouge peut être tendue.

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