Entre la Chine et les États-Unis, les tensions ne sont pas qu’économiques. Elles sont aussi politiques. Récemment, elles ont d’ailleurs gagné du terrain, notamment sur la partie éducation. Pékin accuse en effet Washington de harceler ses ressortissants venus étudier sur le sol américain.
La situation est tellement tendue qu’une réunion a eu lieu entre Wang Xiaohong et Alejandro Mayorkas, respectivement ministre chinois de la Sécurité publique et ministre américain de la Sécurité intérieure. L’objectif de cette réunion était de mettre les choses à plat, la Chine accusant ouvertement les États-Unis d’Amérique de mener une politique de harcèlement à l’encontre des étudiants d’origine chinoise.
Les étudiants chinois, harcelés aux USA ?
Selon la Chine, des interrogatoires agressifs seraient menés au moment de leur arrivée sur le sol américain. En outre, des expulsions de ressortissants chinois auraient été effectuées, quand bien même ces derniers disposaient de tous les documents légaux leur permettant de se rendre sur le sol américain pour y étudier. D’ailleurs, l’ambassade de Chine à Washington a recommandé à ses étudiants de ne pas transiter par l’aéroport Washington-Dulles.
Le fentanyl, aussi au cœur des discussions
Une réunion au cours de laquelle des échanges ont aussi eu lieu sur la question du Fentanyl. Il s’agit d’une drogue puissante, bien plus que l’héroïne d’ailleurs, qui causerait environ 70.000 décès par an, aux USA. Les États-Unis accusent en effet le gouvernement chinois de ne pas en faire assez pour empêcher la production ou le transit de cette drogue, via son territoire. De fait, la Chine figure sur la liste noire des pays complice de ce commerce.
Une accusation qui n’est pas du goût de Pékin, qui a demandé à être retiré de ce listing. Pour rappel, il y a quelques semaines, les deux pays ont convenu d’un accord de principe, via lequel ils allaient tous deux réduire la production des principaux ingrédients nécessaires à la fabrication de cette terrible drogue, dont les ravages sont très facilement visibles, notamment sur les réseaux sociaux ou photos et vidéos de scènes terrifiantes sont fréquemment publiées.
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