Le monde est aujourd’hui confronté à des conflits armés d’une rare complexité. La guerre russo-ukrainienne fait partie de ces conflits qui ont ébranlé le monde. Elle a sonné comme une piqûre de rappel pour les principaux dirigeants du monde occidental. La plupart des puissances mondiales ont drastiquement augmenté leur budget à la défense. Cependant, plusieurs armées du monde font face à des défis structurants.
Les conflits ont changé de formes avec de nouveaux acteurs qui sont entrés en ligne de compte. En France par exemple, le secteur de la défense fait face à de nombreux défis. En 2022, le général Pierre de Villiers ex-chef d’État-major des armées de la France, avait tiré la sonnette d’alarme quant à la nécessité pour l’armée française de se restructurer rapidement pour faire face aux défis actuels. Le général de Villiers avait alors mis en avant des problèmes liés à la ressource humaine et aux équipements.
Étant membre de l’OTAN, la France a décidé de prendre le taureau par les cornes pour refonder son armée. Des sources concordantes affirment qu’un investissement de 413,3 milliards d’euros sera exécuté sur la période allant de 2024 à 2030. Un autre membre de l’OTAN est actuellement en difficulté en ce qui concerne son armée. Il s’agit du Canada. Au cours d’une récente conférence, le général Wayne Eyre, chef d’État-major de l’armée canadienne, a déclaré qu’à l’heure actuelle, les forces armées nationales ne sont pas en mesure d’appuyer leurs alliés au cas où surviendrait un conflit de grande ampleur.
La chaîne CBC a corroboré l’analyse du général Wayne Eyre. Après avoir consulté un document interne à l’armée, CBC a révélé que la moitié de l’équipement militaire est inutilisable. Sans détours, le chef d’État-major de l’armée canadienne a déclaré ceci : « Nous devons faire plus dans un contexte d’urgence absolue ». Comme c’est le cas avec la France, le Canada fait aussi face à une pénurie d’effectif.
Avec une position stratégique au sein de l’OTAN, le Canada est conscient qu’il faut au plus vite réagir pour ne pas devenir un boulet pour ses alliés, notamment les États-Unis. Durant le mandat de Donald Trump, l’on se rappelle que le magnat de l’immobilier n’hésitait pas à tancer ses alliés de l’OTAN sur le fait qu’ils devaient augmenter leurs dépenses militaires.
Vu la situation actuelle des armées de la France et du Canada, on peut donc donner raison à Donald Trump. D’autres pays européens tels que l’Italie et l’Allemagne font face aux mêmes défis. Les premières autorités canadiennes ont déclaré qu’ils vont mettre tout en œuvre pour accélérer les investissements dans le domaine militaire et moderniser ce secteur stratégique.
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