L’atmosphère politique est tendue actuellement au Bénin. Des conclaves politiques organisés par le président de la République à la relecture à polémique du code électoral en passant par la révision échouée de la constitution, tout montre que le paysage politique est assez mouvementé et que les acteurs se regardent en chiens de faïence. Dans ce contexte et au regard des nombreuses voix qui s’élèvent dans l’opinion, on se demande si ce n’est pas le bon moment pour tenir un dialogue national en vue de repartir sur de bonnes bases.
Le Bénin n’est pas en crise certes, mais il n’en est pas bien loin. Il traverse au moins une situation politique très tendue alimentée ces derniers jours par le vote du nouveau code électoral qui a été déclaré conforme par la cour constitutionnelle cette semaine. Pendant que les députés et autres acteurs politiques soutenant les actions de Patrice Talon trouvent que c’est une avancée parce qu’il consolide et conforte le pouvoir des partis politiques ainsi que leur représentativité, les acteurs de l’opposition, ceux de la Société civile et des confessions religieuses pensent pour leur part que le nouveau code risque de créer des problèmes à la paix et au vivre-ensemble au Bénin. Dans cet imbroglio, n’est-il pas temps de réunir tous les acteurs autour d’une même table pour une remise à plat des opinions et recentrer le débat politique ?
Même si le président de la République a affirmé par le passé que le Bénin n’a pas besoin d’un dialogue national, force est de constater que lui-même a du organiser deux différents conclaves avec des acteurs politiques autour de questions à enjeux majeurs. Il y a donc une nécessité de se parler qui est ressentie au niveau de tous les acteurs. Ceci est d’autant plus vrai que le chef de l’Etat lui-même a parlé de la recherche de consensus au cours de ses différents conclaves. Mais ce consensus n’a jamais été retrouvé à ce jour, ni autour de la révision de la constitution encore moins lors de la relecture du code électoral où les acteurs de la majorité ont tenu des propos qui reflètent un règlement de compte vis-à-vis de ceux de l’opposition qui ont fait échec à la révision.
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Jean est bien aveugle et sourd , en plus de mauvaise foi 😡😡
Tellement des sujets existent pour une assise nationale pour en débattre ; et ces ruptucons l’organise, et ils sont minoritaires et perdent le pouvoir 😎😎😎
Dialogue national au Bénin!! Autour de quel sujet?
Demandons au General Tiani du Niger, au Capitaine Traoré du Burkina et au colonel Goita du Mali d´organiser des dialogues nationaux.
Qu’il organise des élections libres et démocratiques, au moins équivalentes à ce qui lui a permis d’arriver au pouvoir.
C’est trop demander ?
Pour y arriver le peuple doit donner sa poitrine , et lui tordre les t*sticul3s 😡😡😡
Le pays est vraiment en crise. Si sur le réseaux sociaux les plus courageux dénoncent et alertent. Il y a un silence dans certains milieux qui inquiète.
Patrice TALON doit savoir quel pays il veux laisser en 2026. Nous savons que sur le plan politique il a totalement échoué.
Il a rompu la tradition béninoise de concertation et de compromis sur les questions centrales de la vie publique à savoir: la révision de la constitution, le code électoral, la charte des partis etc…
Sur le plan économique et social c’est encore pire, la pauvreté, la vie chère, les brimades policières, l’iniquité à presque tous les niveaux de la société. Le Bénin lentement mais sûrement coche toutes les cases d’un pays à haut risque turbulence.
Aucun système totalitaire ne peut perdurer indéfiniment, surtout dans les petits pays comme les nôtres. Si quelqu’un aime Mr TALON, qu’il lui conseille d’ouvrir le jeu et d’organiser des élections équitables pour partir dans l’honneur.
La conférence nationale de 90..a été imposée à kerekou.. comme les conclusions..
Parce que les conditions étaient réunies…pour celà.
Est ce le cas.. présentement..???