Les BRICS continuent de se développer. Récemment, le groupement des pays en “cassure” avec l’Occident et l’hégémonie du dollar, s’est d’ailleurs agrandi, avec l’arrivée en son sein de l’Iran ou encore de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis. Et les économies concernées se portent plutôt bien. D’ailleurs, l’un des pays membres, la Russie, a annoncé une grande nouvelle concernant sa santé financière.
En effet, selon Reuters, le ministère russe des Finances a confirmé que Moscou allait massivement investir en devises étrangères ainsi qu’en or. Selon les chiffres annoncés, ce sont 11.2 milliards de roubles par jour, entre le 5 avril et le 7 mai, qui seront investis, soit l’équivalent de 2.6 milliards de dollars. Des montants importants, qui sont plus que doublés par rapport à ce que dépense généralement l’État russe.
Moscou rachète des devises étrangères
Cette décision vise en fait à assainir les finances russes. La BCR (Banque Centrale de Russie) investit sur le marché des changes et vend, dans le même temps, des devises pour “compenser” l’argent qui est dépensé. Cela permettra à Moscou de rester un vendeur “net” de devises au mois d’avril. Mais pour quelle raison la Russie agit-elle ainsi ? Les explications sont très simples.
La Russie vend des devises étrangères dans le seul et unique but de compenser un manque à gagner émanant de son secteur d’activité numéro : l’exportation de gaz et de pétrole. Dans le même temps, si les exportations sont excédentaires, alors il augmente ses achats de devises étrangères. En mars, les recettes liées aux ressources naturelles ont dépassé les 1.3 trillion de roubles, contre 945,6 milliards en février.
Moscou vend beaucoup de pétrole et de gaz
Une sortie qui tranche avec ce qui se faisait l’an dernier. Au cours du premier semestre de l’année 2023, Moscou avait vendu en masse ses réserves de devises en yuans chinois afin de contrer les sanctions internationales imposées à son encontre, suite au début de la guerre en Ukraine. C’était une manière alors de générer de l’argent frais, qui pouvait ensuite être réinvesti.
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