La Confédération africaine de football (CAF) a récemment annoncé le report de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, un événement majeur initialement prévu pour juin 2025, désormais reprogrammé du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Cette décision a déclenché une série de réactions contrastées au sein des médias algériens, mettant en lumière les tensions persistantes avec le Maroc, désigné pays hôte.
Les médias en Algérie ont exprimé des inquiétudes quant à la préparation du Maroc pour accueillir l’événement, soulignant un prétendu « manque de préparation des infrastructures » qui, selon eux, pourrait compromettre la qualité de la compétition. Des titres comme celui d’Echorouk, qui critique la CAF pour sa « naïveté » et suggère une influence indue du Maroc sur l’organisation, illustrent le niveau de scepticisme ressenti.
En réponse, des déclarations officielles de la CAF et de son président, Patrice Motsepe, ont fait état d’une confiance dans les préparatifs du Maroc, affirmant que la CAN 2025 serait « très réussie » et la meilleure de l’histoire de la compétition. Ces assurances ont été renforcées par des remerciements exprimés envers le roi Mohammed VI, le gouvernement marocain, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et le peuple marocain pour leur engagement envers l’organisation de l’événement.
La controverse autour de la CAN 2025 n’est que le dernier chapitre d’une longue histoire de rivalité entre le Maroc et l’Algérie, qui se manifeste régulièrement dans les domaines sportif, politique et médiatique. Les tensions sont exacerbées par des enjeux de prestige national et régional, chaque pays cherchant à affirmer son influence dans le Maghreb et au-delà.
Ce schisme entre les deux pays souligne les défis auxquels sont confrontées les institutions régionales comme la CAF dans la gestion des ambitions nationales et des perceptions publiques. La manière dont cette édition de la CAN sera finalement perçue pourrait avoir des implications durables non seulement pour le football africain, mais aussi pour les relations diplomatiques dans la région.
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