Les samedi 29 et dimanche 30 juin 2024, respectivement à la salle de conférence de la mairie de Djougou et à la direction départementale de l’industrie et du Commerce à Natitingou, les producteurs, transformateurs et entrepreneurs agricoles de ces localités ont été éclairés relativement aux différentes offres et facilités que leur proposent le Fonds national de développement agricole (Fnda) et la Société nationale de mécanisation agricole (Sonama) pour le financement de leurs activités et la réduction de la pénibilité au travail.
Suite au déficit d’information constaté à l’occasion de la tournée gouvernementale dans le rang des producteurs, transformateurs et entrepreneurs des produits agricoles de Natitingou et de Djougou, le ministère de l’Industrie et du Commerce et la Chambre nationale d’agriculture se sont associés pour apporter les informations nécessaires aux concernés, à travers ces deux séances qui ont eu lieu dans ces deux localités. Le Fnda a rappelé les trois facilités qu’il accorde aux coopératives de production et de transformation agricoles immatriculées ; aux petits exploitants agricoles individuels, notamment agriculteur, éleveur, pisciculteur, pêcheur, transformateur, pépiniériste, commerçant des produits agricoles et aux petites et moyennes entreprises agricoles. Il s’agit de l’accès au crédit au niveau des structures de microfinance partenaires à un taux de 12 % maximum au lieu d’un taux pouvant aller de 19 % à 24 % ; ou à un taux maximum de 9% au niveau des banques partenaires ; la contribution à la garantie des prêts à hauteur de 50%. La bonification des taux d’intérêt a également été abordée. Le bénéficiaire du crédit paie 2% des taux d’intérêt total et le FNDA prend en charge la différence. Ceci concerne les crédits pour les besoins d’investissement, à savoir l’achat d’équipements et la mise en place d’infrastructures. Les critères à remplir et les conditions pour bénéficier de ces facilités ont été aussi abordés.
La Sonama, quant à elle, a présenté ses gammes assez variées d’équipements, adaptés à toutes les tailles d’exploitations agricoles, et à prix subventionnés au profit des Béninois par le Gouvernement via le Fnda. Aux participants, Nicolas Ahouissoussi, directeur général du Fnda, a indiqué qu’il n’est plus possible de produire sans le financement et sans la mécanisation, d’autant plus que le gouvernement œuvre pour passer de l’agriculture de subsistance à l’agriculture commerciale et industrielle. « Celui qui a l’information a le pouvoir. Nous devons nous approprier notre développement », a ajouté Émilie Tiboute Sama, directrice adjointe de Cabinet du Mic. Elle a exhorté les participants à relayer les informations reçues auprès de tous leurs collègues qui n’ont pu faire le déplacement.
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