UPR au Bénin : Le leadership de Djogbénou remis en cause

Le plus grand parti de la majorité présidentiel du Bénin se porte mal. Depuis quelques mois, ce parti dirigé par Joseph Djogbénou ne fait qu’enregistrer des récriminations et des démissions. Le dernier évènement en date est la démission collective de plus de 400 membres de ce parti dans la 20ème circonscription électorale. Après cette grosse perte qui n’est pas la première, on est tenté de dire que le leadership de Djogbénou est remis en cause et qu’il devrait peut-être revoir sa copie.

Plus de 400 militants ont démissionné de l’Up-r dans la 20ème circonscription électorale. Ces militants se disent fatiguer du manque de considération. Avant eux, le parti avait déjà enregistré courant mars dernier une démission collective de 168 militants. Selon les démissionnaires, ils partent pour rester en harmonie avec l’orientation de leurs leaders Marcel Bidouzo et Romaric Soton, qui sont partis un peu plus tôt. Et ce n’est pas tout. Le parti soutien des actions du président Patrice Talon a enregistré en avril le départ de Jules Codjo Tohountodé, conseiller communal de Dogbo. Cette décision fait suite à une vague de départs qui a récemment secoué le parti, évoquant ainsi des tensions internes et des dissensions. Dans sa lettre de démission datée du 2 Avril 2024 et réceptionnée par le secrétariat du parti le 5 Avril, Jules Codjo Tohountodé ne fournit pas de motif explicite pour son départ, se contentant d’évoquer des «convenances personnelles».

En mai dernier, Dr Laurent Aholofon Assogbamai a quitté le parti dans la commune de Savalou sans oublier qu’en novembre 2023 des conseillers communaux ont démissionné du parti Union progressiste le Renouveau à Natitingou. Ces militants expriment leur mécontentement du fait de fournir d’efforts pour le parti sans être récompensé à leur juste titre. Victor Dalko, N’kouei Dèmèrè, François Koukoubou, Norbert N’dah Tido et Ciril Baba Doko  ont adressé leur lettre de démission au président Joseph Djogbénou en ces termes « nous démissionnons car notre place n’est pas reconnue. Les personnes qui ne fournissent aucun effort sont promues à notre détriment ». Récemment, on se rappelle les dénonciations faite par le député élu du parti Delonix Kogblévi au sujet de la gestion des ressources humaines et financière de l’Up-r, sans occulter la guéguerre entre Lazare Sèhouéto et le premier responsable du parti Joseph Djogbénou à l’époque de la tentative de révision de la constitution.

La suite de cet article est réservé aux abonnés: Connectez-vous si vous avez déjà un abonnement ou abonnez-vous ici

6 réflexions au sujet de “UPR au Bénin : Le leadership de Djogbénou remis en cause”

  1. La ruse .la rage..le certificat de conformité..ont définitivement exclu ce type du jeu politique béninois

    Répondre
  2. Les élections approchent avec son cortège de manœuvres de toutes dimensions. La saison des nuits aux longs couteaux est déjà lancée. Sans doute que la situation de la relation Talon- Bocco sera un épicentre majeure des séismes qui vont secouer la plateforme politique . La détermination du camp Bocco va secouer l’échiquier politique et risque de ravir la vedette au camp démocrate, qui coincé par l’influence excessive de Yayi, risque de se faire suspendre par d’autres enjeux. Bocco poussé vers la périphérie du camp présidentiel et à défaut de prendre le système de l’intérieur, va mordre vers la périphérie et arracher des morceaux significatifs. Il risque d’amputer une bonne partie du camp démocrate avec sa puissance financière et se positionner au centre de l’échiquier politique pour proposer une certaine alternative aux deux camps. On commence par sentir les effets ici. Rien de nouveau sous le soleil. La terre a toujours rond. Les prochaines joutes électorales au Bénin n’échapperont pas à ces principes

    Répondre
    • Tu divagues…sans preuves pour faire assoir tes inepties..
      Quant à moi…j ai une analyse fine.des choses politiques
      Tout le monde se trompe..y compris yayi..et les démocrates..
      L alternance.sera pas pacifique.. elle sera sang lante..
      Kim ne va pas sacrifier..ses intérêts..pour les beaux yeux.de la morale..des principes….
      Les enjeux sont énormes pour lui..et il n a confiance en personne même son entourage

      Répondre
      • Kim..n est rien en personne physique…il ne peut rien..
        Par contre sa capacité.a s assurer.la loyauté..les institutions..des bidasses..des pandores..et le système judiciaire…est le problème
        C est pourquoi..Kim..n est pas l ennemi du peuple..mais ce peuple.doit savoir.qui sont ses ennemis..et prendre . dès maintenant des résolutions..par exemple..mettre.ces institutions.. respo nsables..’
        Il faut que cela soit dit..qu ils répondront.. physiquement de leur compr omission

        Répondre
        • On dirait quand tu vas aux toilettes tu chies du sang et ça te fait peur. D’où tes réactions mortifères qui sont les préludes de l’au-delà.

          Répondre

Laisser un commentaire