Entre la Chine et l’Union européenne, rien ne va pas. En effet, les tensions économiques sont réelles et récemment, Pékin a annoncé son intention de ne pas se laisser faire, en invitant ses constructeurs automobiles de réduire le plus possible leurs investissements dans le Vieux Continent.
Cette décision intervient dans un contexte compliqué, marqué par la hausse des taxes douanières sur les voitures électriques en provenance de Chine. En effet, ces dernières entreront en vigueur dans les jours à venir. Des échanges sont toutefois en cours entre les différentes parties, pour qu’un accord soit trouvé. Pékin privilégie un prix plancher minimum, tandis que Bruxelles reste inflexible sur la question de la taxation.
La Chine renonce à certains investissements en Europe
En attendant qu’une porte de sortie soit trouvée, la Chine a indiqué son intention de réduire ses investissements en Europe. Et les décisions n’ont pas tardé à se faire connaître. En effet, le constructeur Dongfeng a informé que son projet de développement d’usine en Italie ne verrait pas le jour. De même, son concurrent Changan a annoncé que l’événement de lancement de sa marque, Deepal, en Europe, allait être annulé.
Dans tous les cas, les véhicules chinois ont beaucoup de mal à convaincre en Europe. Les chiffres du constructeur BYD, pourtant l’un des acteurs majeurs du secteur, sont loin des attentes. Le consommateur semble encore privilégier les marques européennes, bien connues et bien implantées sur le continent, plutôt que de nouvelles marques chinoises, à la mauvaise presse par ailleurs.
De nouvelles régions ciblées par Pékin
La Chine souhaite ainsi cibler de nouveaux marchés et espère rapidement développer ses parts de marché, notamment au Moyen-Orient ou encore en Asie-du-sud-Est. La région Amérique latine est aussi ciblée de même que l’Australie, malgré les nombreuses dissensions politiques avec Canberra. Une annonce que les constructeurs européens devraient voir comme une bonne nouvelle.
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