Premier pas en direction de la réconciliation ? En effet, entre la France et l’Algérie, les tensions politiques et diplomatiques sont particulièrement vives. En cause ? L’histoire commune aux deux pays ainsi que la décision française de soutenir le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental.
Si la seconde raison semble immuable, le président Macron s’étant récemment rendu au Maroc pour officialiser le réchauffement des relations diplomatiques entre Paris et Rabat, évoquant même l’ouverture d’un consulat français dans cette région du Sahara, les travaux en lien avec l’histoire franco-algérienne, eux avancent. Récemment, la France a ainsi reconnu l’assassinat d’un dirigeant du FLN.
Macron reconnait la mort d’un dirigeant du FLN
En effet, le président Emmanuel Macron a reconnu, ce 1er novembre, que le dirigeant du Front de libération nationale (FLN) Larbi Ben M’hidi a bel et bien été assassiné, en 1957, par des forces françaises. Ce dernier, qui était à la tête d’une zone autonome d’Alger, à partir de 1956, a bénéficié des aveux d’un ancien général, Paul Aussaresses, qui démentait par la même occasion la version officielle.
Celle-ci tentait ainsi de faire croire à un suicide. Une sortie qui ne manquera pas de faire réagir alors que le président algérien Abdelmadjid Tebboune œuvre depuis plusieurs années à ce que Paris reconnaisse certaines des atrocités commises lors de la période de colonisation en Algérie. Un appel ici entendu par le président Emmanuel Macron, auquel l’Algérie n’a pas encore répondu.
Un premier geste envers l’Algérie
Cependant, cet aveu semble démontrer qu’en effet, la France a mis en place un système de lutte contre le FLN (Front de la Libération Nationale) sortant du cadre de l’État de droit. Les forces présentes sur place avaient alors bénéficié de l’octroi de certains pouvoirs spéciaux de la part de l’Élysée, pour enrayer les velléités d’indépendance de l’Algérie en son temps avant que le pays n’y accède finalement en 1962.
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