Russie – Chine : les liens se renforcent avec ce nouveau projet

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Depuis plus de deux ans et le début de la guerre en Ukraine, les liens politiques et économiques entre la Russie et la Chine se sont considérablement renforcés. Cette nouvelle annonce, selon laquelle le gazoduc “Force de Sibérie” vient d’être terminé et est prêt à entrer en activité, tend à un peu plus le démontrer.

C’est officiel, le projet de gazoduc oriental entre la Chine et la Russie est fin prêt. Il s’agit d’un important projet, qui s’étend sur pas moins de 5.111 kilomètres et qui permettra de fournir à certaines régions chinoises, jusqu’à 38 milliards de mètres cubes de gaz naturel, par an. Une preuve supplémentaire que le partenariat Russe – Chine est au beau fixe et que les bonnes relations semblent être prêtes pour durer.

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Chine et Russie officialisent un nouveau partenariat

Concrètement, ce gazoduc est quasiment terminé. Celui-ci se trouve dans sa phase finale, non pas de construction, mais bien de préparation. Sa mise en production ne devrait donc pas tarder. Au total, ce sont 130 millions de personnes qui pourront ainsi bénéficier de cette nouvelle installation. Un projet économique absolument essentiel pour Moscou, notamment à l’heure où les tensions avec l’Occident sont plus que vives.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie fait face au refus des Européens de s’approvisionner, au moins directement, auprès d’elle. Une partie de ses revenus s’est donc envolée. Ce partenariat avec Pékin permet donc de s’assurer d’une source de revenus essentielle dans le but de continuer à financer l’effort de guerre. Côté chinois, c’est un moyen de se diversifier.

Pékin espère atteindre la neutralité carbone

Diversification des sources d’importations, d’une part, en travaillant avec un nouveau partenaire autre que le Moyen-Orient. Un moyen de diversifier, enfin, ses sources de production d’énergie, en réduisant peu à peu ses besoins en charbon. De quoi accélérer sa transition énergétique. Pour rappel, Pékin espère atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060 (avec un pic à 2030).

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