Le royaume de Danxomè (ou Dahomey), qui a prospéré entre le XVIIᵉ et le XIXᵉ siècle dans l’actuel Bénin, est célèbre pour son histoire glorieuse, ses pratiques culturelles riches et ses rituels somptueux. Parmi ces traditions, les danses cérémonielles et royales occupent une place centrale. Reflet d’une culture vibrante et d’un profond respect pour les ancêtres et les divinités, ces danses, autrefois incontournables, font face à des défis menaçant leur survie dans le monde moderne. Au royaume de Danxomè, les danses cérémonielles et royales étaient plus qu’un divertissement. Elles étaient des expressions culturelles et spirituelles codifiées. Chaque danse avait une signification précise et s’inscrivait dans un contexte bien défini. Ainsi on pouvait avoir desdanses d’hommage aux ancêtres, souvent exécutées lors des cérémonies de commémoration ou des funérailles royales. Les danses Vodoun étaient dédiées aux divinités Vodoun, qui jouent un rôle central dans la spiritualité du royaume. Chaque divinité, comme Heviosso (dieu du tonnerre) ou Mami Wata (esprit des eaux), avait une danse spécifique, exécutée avec des costumes et accessoires sacrés. Les danses guerrières mettaient en scène des mouvements énergiques pour célébrer les victoires militaires du royaume. Les danses d’apparat étaient organisées pour démontrer la richesse et la grandeur de la cour.
Un art en voie de disparition
Si les danses cérémonielles et royales du Danxomè ont traversé les siècles, elles sont aujourd’hui confrontées à des menaces majeures. Les jeunes générations, influencées par la culture urbaine et les musiques contemporaines, s’éloignent des traditions ancestrales. Les danses royales, jugées trop archaïques, peinent à susciter l’intérêt des jeunes. Ensuite, la transmission orale, essentielle pour perpétuer ces danses, s’essouffle. Les anciens, dépositaires des mouvements, des rythmes et des chants associés, disparaissent sans pouvoir transmettre leurs connaissances. Enfin, avec la chute du royaume de Danxomè au XIXᵉ siècle et la colonisation, les structures politiques et culturelles qui portaient ces danses ont été démantelées. Certaines pratiques religieuses et royales associées à ces danses ont été abandonnées ou marginalisées. (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
Sauvegarder un patrimoine en péril
Face à ces défis, il est crucial de réconcilier tradition et modernité, en intégrant ces danses dans des formes artistiques contemporaines et en éduquant les jeunes sur leur valeur historique et identitaire. Sous l’égide du professeur Albert Bienvenu Akoha, le Conservatoire de danses cérémonielles et royales d’Abomey crée depuis plus d’une décennie, éssaie tant bien que mal, de maintenir la mémoire de ce patrimoine. Le Conservatoire de danses cérémonielles et royales d’Abomey fonctionne comme un laboratoire de linguistique appliquée ayant pour spécialités, la sémiologie des textes chantés et la sémiologie des messages gestuels. Dans sa mission de sauvegarde du patrimoine culturel et artistique, ce conservatoire accueille des écoliers et élèves recrutés à la suite d’un concours entre les différents établissements scolaires.
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ATTENTION mami watta n’est pas du tout du Danhomè
Ne croyez rien de ce que vous dit le filleul de Bachar el Hassad
Il faut absolument.. entretenir.. valoriser..ces danses.. qui nous identifient partout dans le pays
Pour la cas d espèce..du roy aume d abo mez…je vois..bien
Ronsard chef des danses sap kata..hebi ossou Mami watta
monwe..chef des danses royales..
Joebismuth..le sacrif icateur des cabris..coq..et autres animaux
Paul ahehenou..et paysan…les maîtres..des libations..🤪🤪🤪
pagnes noués..pieds nus..les yeux rougis par le so dabi .je veux bien..voir les tron ches de ces petits f o ns.. rupt uriens…dans ce qu ils savent faire..l obscu rantisme..le sata nisme..le sa ng qui coule 🦹🦹🦹
Et tu as oublié de mentionner le chef consommateur des poulets sacrifiés le nommé Aziz le sultan . Il est l’avaleur des boissons sodabi, koutoukou, déposés au pied des vodouns …koa koa koa! pian pian !