Le Tribunal de première instance de Cotonou a examiné, mardi 3 décembre 2024, une affaire de violences conjugales impliquant un couple marié depuis 14 ans. L’homme, poursuivi pour « coups et blessures volontaires », a été accusé par son épouse d’avoir tenté de l’étrangler lors d’une dispute en juillet dernier.
Les faits remontent au 20 juillet 2024, date à laquelle une altercation éclate au domicile conjugal, où vivent également leurs trois enfants. Selon le témoignage de l’épouse, son mari aurait essayé de l’étrangler à plusieurs reprises. Ses cris auraient alerté une voisine, qui serait intervenue pour lui porter secours.
Face à ces accusations, l’accusé, comparaissant libre, a nié les faits, affirmant ne l’avoir « que repoussée » sans lui causer de blessures. Cependant, interrogé par l’avocat de la partie civile, il a reconnu avoir giflé sa femme il y a six ans, qualifiant cet acte de « regrettable erreur unique » en 14 ans de mariage.
À l’audience, il a été révélé que le couple traversait une période difficile depuis un an, une situation qui aurait pu exacerber les tensions. Le Tribunal a décidé de reporter l’affaire au 28 janvier 2025. Ce délai permettra l’examen de nouvelles pièces à conviction, l’audition des témoins proposés par la partie civile, ainsi que les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des avocats. Le verdict sera rendu après ces étapes supplémentaires.
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