Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche s’accompagne de bouleversements géopolitiques significatifs. Après avoir annoncé un nouveau retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, l’ancien président a ravivé les inquiétudes internationales. Dans ce contexte stratégique, le milliardaire Michael Bloomberg, opposant politique et ancien maire de New York, a rapidement réagi en proposant une solution alternative pour maintenir l’engagement climatique américain.
Le financier, également envoyé spécial des Nations unies sur le climat, a pris un engagement sans précédent. Face au désengagement potentiel du gouvernement fédéral, Bloomberg Philanthropies et d’autres mécènes américains ont promis de compenser intégralement les contributions nationales destinées à l’ONU-Climat. Cette intervention personnelle garantira le financement de 22% du budget total, représentant 88,4 millions d’euros pour la période 2024-2025.
La démarche de Bloomberg intervient alors que Trump a signé le retrait de l’accord de Paris et envisage également de quitter l’Organisation mondiale de la santé. Cette annonce unilatérale pourrait fragiliser la coopération internationale sur les enjeux climatiques. Cependant, l’intervention du milliardaire témoigne d’une volonté de maintenir les États-Unis dans la dynamique mondiale de lutte contre le changement climatique.
L’organisme onusien, basé à Bonn en Allemagne, prépare activement la prochaine conférence climatique (COP30) qui se tiendra en novembre au Brésil. La contribution de Bloomberg permettra d’assurer la continuité des programmes et des négociations internationales, malgré les soubresauts politiques américains.
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