L’Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a déposé une nouvelle plainte contre Elon Musk le 14 janvier, concernant son acquisition de Twitter en 2022. Le gendarme boursier accuse le milliardaire de ne pas avoir déclaré en temps voulu son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires de la plateforme en mars 2022.
Selon la SEC, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX d’économiser au moins 150 millions de dollars sur ses achats d’actions ultérieurs, en maintenant artificiellement les prix à un niveau bas. Alex Spiro, l’avocat de Musk, a vivement contesté ces accusations, affirmant qu’elles démontrent la faiblesse du dossier de la SEC.
Un contentieux qui s’accumule
Cette nouvelle action en justice s’ajoute à une plainte précédente déposée en octobre 2024, où la SEC cherchait à contraindre Musk à témoigner dans le cadre de l’enquête sur l’acquisition de Twitter. Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de comparaître devant la SEC en février 2024, malgré les protestations de son avocat qui affirmait que son client avait déjà témoigné à plusieurs reprises.
Le rachat controversé de Twitter, devenu X, a généré de nombreuses actions en justice, impliquant investisseurs, anciens employés et entreprises partenaires. Les actionnaires avaient notamment déjà porté plainte contre Musk pour divulgation tardive de sa prise de participation initiale.
Une implication politique éventuellement possible ?
Cette nouvelle confrontation avec la SEC intervient dans un contexte politique particulier, alors qu’Elon Musk renforce ses liens avec Donald Trump. Le milliardaire, qui a contribué significativement à la campagne républicaine avec plus de 270 millions de dollars, vient d’être nommé à la tête d’une commission sur « l’efficacité gouvernementale », chargée notamment de restructurer les agences fédérales.
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