Le rendez-vous footballistique mondial constitue un événement planétaire mobilisant des millions de passionnés. L’édition 2030, fruit d’une collaboration tripartite entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal, suscite déjà l’attention internationale. Un élément récent pourrait bouleverser la configuration initialement prévue : la potentielle exclusion d’un stade marocain par la FIFA.
Les instances dirigeantes du football international envisagent actuellement de réduire significativement le nombre de stades retenus pour le tournoi. Selon des sources proches du dossier, trois infrastructures seraient concernées : deux en Espagne et une au Maroc. Le stade de Fès se trouve particulièrement visé par cette éventuelle décision.
Malgré une évaluation initiale favorable – le projet ayant obtenu la note remarquable de 4,1/5 lors de l’expertise FIFA – le stade fait l’objet de discussions stratégiques. Les travaux de rénovation, supervisés par la Société nationale de gestion des infrastructures sportives (SONARGES), se déroulent pourtant selon un calendrier précis.
Les aménagements prévus s’articulent autour de deux phases distinctes. La première, lancée en janvier 2024, cible la modernisation des espaces intérieurs, notamment les vestiaires et les entrées principales. Elle vise principalement à préparer l’infrastructure pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025.
La seconde phase, programmée après cette compétition continentale, impliquera des modifications structurelles plus profondes : suppression de la piste d’athlétisme, abaissement du niveau du terrain, réaménagement complet et extension des parkings. L’horizon de finalisation est fixé à 2028, soit deux ans avant le mondial.
Si aucune annonce officielle n’a été formulée, l’hypothèse d’exclusion laisse présager des négociations diplomatiques et techniques complexes dans les mois à venir. Les enjeux dépassent la simple logistique sportive et touchent aux ambitions d’un pays désireux de briller sur la scène internationale.
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