Le député sénégalais Farba Ngom se retrouve sous les projecteurs dans une affaire judiciaire qui suscite de vives réactions sur la scène politique. Confronté à des accusations qu’il juge infondées, l’élu d’Agnam a amorcé une riposte juridique en mobilisant une équipe d’avocats chevronnés.
Pour assurer sa représentation, Farba Ngom a fait appel à des figures de renom du barreau sénégalais que sont Doudou Ndoye, Baboucar Cissé, Alassane Cissé et Pascal Gomis. Ce choix témoigne de sa volonté de ne laisser aucun détail juridique au hasard dans une affaire qu’il considère comme cruciale pour son honneur et son avenir politique.
Lors d’une déclaration publique, il a adopté un ton ferme, réaffirmant son intégrité face aux accusations. « Je n’ai jamais touché à des fonds publics », a-t-il martelé. En allant plus loin, il a déclaré être prêt à affronter les conséquences, quelle qu’en soit l’issue : « Même si je dois aller en prison, je le ferai dignement. » Une posture qui illustre, selon ses soutiens, sa confiance en sa probité.
Au-delà des aspects juridiques, cette affaire s’inscrit dans un contexte politique tendu. Farba Ngom dénonce ce qu’il qualifie de « chasse aux sorcières » orchestrée contre les opposants au pouvoir en place. Il estime être pris pour cible en raison de son influence politique et de son engagement au sein de l’Alliance pour la République (APR).
Dans cette épreuve, le député bénéficie d’un soutien appuyé de sa formation politique. Des figures importantes de l’APR, dont l’ancien président Macky Sall, se sont publiquement positionnées en sa faveur. Me Sidiki Kaba, ancien ministre de la Justice, fait également partie des voix qui plaident en sa faveur.
La mobilisation autour de Farba Ngom reflète les divisions qui traversent le paysage politique sénégalais. Pour ses partisans, il s’agit d’une tentative de déstabilisation visant à affaiblir une figure clé de l’opposition. Pour ses détracteurs, ces accusations doivent être élucidées dans le strict respect de la loi.
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